Un tsunami peut frapper La Réunion en moins de deux heures après un séisme sous-marin. Ce délai court rend l'anticipation difficile, d’où l’importance de connaître les itinéraires d’évacuation et de réagir sans attendre dès la réception d’une alerte officielle ou d’un retrait brutal de la mer.
Les habitants de La Réunion peuvent se préparer au risque tsunami en élaborant un plan familial : repérer les points hauts, prévoir un sac d’urgence et s’informer sur les consignes locales. Une bonne préparation réduit les risques face à un phénomène aussi soudain.
Le littoral de l’Arc Méditerranéen peut être confronté à des tsunamis provoqués par des séismes majeurs survenus au large des côtes françaises, italiennes et du Maghreb. Les plages, les ports et les zones urbanisées les plus proches de la mer peuvent alors être impactés.
Les zones les plus à risque à La Réunion sont les plages, les embouchures de rivières et les quartiers situés à faible altitude près du littoral. Ces secteurs peuvent être rapidement inondés. Il est donc utile de s’informer sur sa propre zone d’habitation.
L'île de La Réunion, située dans l'océan Indien, est exposée au risque de tsunami en raison de sa position géographique. Des mesures de prévention, telles que la surveillance sismique et la mise en place de plans d'évacuation, sont prises pour réduire les conséquences potentielles de ce risque naturel.
Le risque de tsunami à La Réunion est surveillé en continu grâce à des capteurs sismiques, des marégraphes et des satellites. Ce réseau permet de détecter rapidement une menace et de transmettre l’alerte aux autorités pour enclencher les procédures de sécurité.
L’amplitude du tsunami généré augmente avec la magnitude du séisme. A partir d’une magnitude 8, le séisme peut générer un tsunami potentiellement dévastateur au niveau d’une mer ou d’un bassin océanique.
Dans certaines communes littorales de La Réunion, une signalétique indique les itinéraires d’évacuation vers les zones refuges. Ces repères permettent aux habitants et visiteurs de quitter rapidement les zones basses en cas d’alerte. Se familiariser avec ces parcours est une bonne habitude.