Découvrez les volcans les plus actifs du monde sur notre carte interactive et consultez les derniers bulletins mondiaux. Les éruptions volcaniques peuvent avoir des conséquences dramatiques, mais en adoptant les bons gestes, vous pouvez limiter les risques et sauver des vies.
L’île de Saint-Martin est classée dans une région sismique forte, ce qui justifie que ses dispositifs de vigilance restent attentifs aux implications géodynamiques liées aux volcans voisins.
Parfois, des éruptions dites “hors-enclos” se produisent, notamment sur les flancs sud-est ou nord-est, comme celles qui ont endommagé des habitations à Piton Sainte-Rose en 1977 ou près du Tremblet en 1986.
Sur l’île de Saint-Martin, l’aléa volcanique est indirectement présent : l’île ne compte pas de volcan actif, mais pourrait subir des retombées de cendres issues d’éruptions des volcans voisins de l’arc antillais.
À Bourg-Murat, l’Observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise surveille en temps réel l’activité du volcan le plus actif au monde avec un réseau de sismographes, capteurs de déformation et systèmes de gaz, pour anticiper les éruptions.
Le Plan ORSEC Volcan, activé par le préfet en cas d’éruption, prévoit des consignes précises comme la fermeture de l’accès à la partie haute de l’Enclos et la mise en place de panneaux d’information aux abords du site.
Des scénarios d’éruption dans le Vanuatu sont intégrés aux exercices de sécurité civile organisés en Nouvelle-Calédonie.
Dans les zones proches comme Baillif ou Gourbeyre, la réglementation liée au plan de prévention des risques naturels (PPRN) impose des règles spécifiques d’urbanisme pour limiter l’exposition aux phénomènes volcaniques.