À Saint-Claude, la Soufrière de Guadeloupe reste un volcan actif, surveillé en permanence par l’Observatoire volcanologique et sismologique de Guadeloupe en raison de son potentiel à générer des éruptions phréatiques.
Le Plan Territorial de Sauvegarde intègre le volet volcanique, même si l’aléa est faible localement, afin d’informer la population sur les éventuels impacts indirects d’une éruption lointaine.
L’observatoire implanté à Gourbeyre suit en continu la sismicité, la température des fumerolles et les émissions de gaz sur le volcan, afin d’alerter rapidement en cas de changements importants.
Des scénarios d’éruption dans le Vanuatu sont intégrés aux exercices de sécurité civile organisés en Nouvelle-Calédonie.
Le Plan ORSEC Volcan, activé par le préfet en cas d’éruption, prévoit des consignes précises comme la fermeture de l’accès à la partie haute de l’Enclos et la mise en place de panneaux d’information aux abords du site.
Des études géologiques mettent en garde contre le potentiel d’écroulement du dôme sommital, susceptible de générer des écoulements de débris incontrôlés dans les ravines proches comme celle de la Lézarde.
La surveillance intégrée à Mayotte combine sismologie, GPS, bathymétrie et mesures géochimiques pour détecter toute évolution susceptible d’impacter la population littorale.
Les communes côtières comme Dembéni ou Sada intègrent désormais le risque volcanique dans leurs documents d’information aux habitants, avec cartes d’exposition et consignes adaptées.