À Mamoudzou, des réunions publiques organisées par la préfecture et REVOSIMA présentent les résultats de la surveillance et les consignes en cas d’activité accrue.
Depuis 1992, l’activité sismique et fumerolienne du volcan s’est renforcée, notamment par une hausse des températures des fumerolles atteignant plus de 200 °C, ce qui alerte les scientifiques sur son état d’activité.
Les consignes officielles recommandent de suivre les bulletins d’information en cas d’éruption dans la Caraïbe, même si Saint-Martin n’est pas sur le site d’origine, pour anticiper toute retombée lointaine.
À Public, où se concentrent plusieurs zones d’activité, les messages diffusés peuvent aborder le risque lié aux retombées de cendre, notamment pour les vols et la qualité de l’air.
Saint-Martin est située dans une zone de sismicité forte, ce qui renforce la surveillance géologique régionale vis-à-vis des menaces volcaniques à distance, et soutient la culture du risque sur l’île.
L’observatoire implanté à Gourbeyre suit en continu la sismicité, la température des fumerolles et les émissions de gaz sur le volcan, afin d’alerter rapidement en cas de changements importants.
Des études bathymétriques autour de Petite-Terre révèlent la présence de coulées et dépôts récents, signes d’activité volcanique récente au large de l’île.
Saint-Barthélemy se trouve à moins de 200 km de volcans actifs comme La Soufrière (Saint-Vincent), dont les nuages de cendre peuvent parfois atteindre l’île malgré les alizés dominants depuis l’est.