L’exploitation minière a laissé des traces environnementales : sols contaminés par des métaux lourds, résidus chimiques ou décharges de matériaux stériles. Ces pollutions peuvent persister longtemps et nécessitent des actions de dépollution ou des restrictions d’usage des terrains.
Lorsqu’une mine cesse d’être exploitée, les systèmes de pompage qui maintenaient les galeries sèches sont arrêtés. Cela peut entraîner une remontée des eaux souterraines, parfois chargées de polluants, qui peuvent contaminer les nappes phréatiques ou provoquer des inondations locales.
Les habitants des zones concernées par le risque minier jouent un rôle dans la prévention. Ils peuvent signaler des anomalies comme des fissures, des affaissements ou des infiltrations d’eau inhabituelles. Ces observations permettent d’intervenir rapidement pour éviter des dommages plus importants.
Même après leur fermeture, les mines peuvent rester actives d’un point de vue géologique. L’effondrement de galeries, la montée des eaux souterraines ou les mouvements de terrain peuvent causer des dégâts en surface, comme des fissures dans les bâtiments ou des affaissements. Ces risques nécessitent une surveillance de longue durée.
Sous certaines conditions, les galeries minières désaffectées peuvent s’effondrer progressivement, provoquant un affaissement du sol. Ce phénomène peut causer des dégâts sur les maisons, les routes ou les infrastructures publiques. Des études géotechniques permettent de surveiller les zones concernées pour limiter les impacts.
Les sites miniers représentent une part importante de l’histoire industrielle et locale. Leur préservation est souvent souhaitée, mais elle doit être conciliée avec les risques résiduels. Les visites encadrées et les musées permettent de transmettre ce patrimoine tout en assurant la sécurité des visiteurs.
Certains anciens sites miniers sont considérés comme trop dangereux pour être fréquentés, en raison du risque d’effondrement ou de contamination. Ces zones sont interdites d’accès, et des panneaux ou clôtures en avertissent le public. Ces restrictions contribuent à la sécurité de tous.
Les anciens sites miniers sont surveillés à travers des Plans de Prévention des Risques Miniers (PPRM). Ces documents identifient les zones à risque, établissent des règles d’urbanisme et définissent les mesures à prendre pour protéger les populations et les infrastructures locales.