La cartographie du potentiel radon par commune dans le Grand Est permet de prioriser les actions de prévention et d’inciter les citoyens à tester l’air intérieur dans les zones à potentiel élevé, même si le risque reste variable selon les bâtiments.
Pour réduire l’exposition au radon dans les bâtiments du Grand Est, des solutions techniques comme la mise en dépression du sous‑sol, l’amélioration de l’étanchéité ou l’installation d’une ventilation mécanique sont souvent recommandées.
Les habitants des communes classées en zone 3 en Corrèze doivent être informés du potentiel radon dans l’annonce des ventes ou locations immobilières, selon les obligations du dossier d’information des acquéreurs et locataires (IAL).
Dans plusieurs zones de Haute‑Vienne, les anciennes maisons avec cave en terre battue ou dalle sur terre‑plein présentent souvent des taux de radon supérieurs à 300 Bq/m³, favorisés par une ventilation insuffisante et un sous‑sol fissuré.
Dans le Grand Est, l’IRSN classe environ 318 communes en potentiel radon de catégorie 3 (risque significatif) en raison de formations géologiques riches en uranium, notamment en Bas‑Rhin, Haut‑Rhin et Vosges, impliquant une vigilance particulière pour ces zones.
La principale source de radon étant le sol, la Loire présente un niveau global peu exposé, mais toute détection locale élevée dans un bâtiment nécessite une évaluation et des éventuelles améliorations d’étanchéité.
Le déploiement de dosimètres dans les maisons individuelles situées en zones 2 et 3 en Corrèze permet d’identifier les logements où l’air intérieur dépasse le seuil de 300 Bq/m³, seuil de référence pour la surveillance sanitaire.
Les bâtiments anciens, avec des sous-sols peu étanches et une ventilation insuffisante, présentent souvent des niveaux de radon plus élevés. Les rénovations sans traitement du sol ou de l’aération peuvent parfois aggraver la situation en enfermant davantage le gaz à l’intérieur.