Les campagnes de sensibilisation en Corrèze, animées par l’ARS Nouvelle‑Aquitaine et les collectivités, visent à inciter les propriétaires à tester l’air intérieur dans les zones à risque identifié pour compléter l’information géologique.
Dans les communes classées en zone 3 (potentiel significatif), la réglementation impose d’informer les acheteurs ou locataires du niveau de risque lors de toute transaction immobilière.
Parmi les communes vendéennes en zone 2 figurent Challans, Les Sables‑d’Olonne, La Roche‑sur‑Yon et Beauvoir‑sur‑Mer, où le sous‑sol peut favoriser une infiltration modérée de radon dans les bâtiments.
Si la concentration mesurée est comprise entre 300 Bq/m³ et 1 000 Bq/m³, des mesures correctrices comme l’étanchéité ou une meilleure ventilation sont recommandées pour réduire l’exposition.
Le sous-sol granitique du Finistère favorise naturellement l’exhalation du radon depuis la roche vers l’air intérieur, surtout dans les bâtiments en contact direct avec le sol, comme les sous-sols ou rez-de-chaussée.
Le radon est la deuxième cause de cancer du poumon après le tabac, mais reste peu évoqué dans le débat public. Pourtant, des campagnes d'information locales permettent déjà à certains territoires de mieux sensibiliser les habitants et de proposer des solutions concrètes.
Le risque d’exposition au radon dans les logements vendéens dépend aussi des caractéristiques du bâti : ventilation insuffisante, planchers sur terre-plein ou présence de fissures favorisent l’accumulation de gaz à l’intérieur.
Certains établissements recevant du public situés dans des communes de Haute‑Vienne classées en zone 3 doivent réaliser des mesurages radon périodiques conformément à la réglementation en vigueur sur les ERP.