Dans le Grand Est, l’IRSN classe environ 318 communes en potentiel radon de catégorie 3 (risque significatif) en raison de formations géologiques riches en uranium, notamment en Bas‑Rhin, Haut‑Rhin et Vosges, impliquant une vigilance particulière pour ces zones.
Dans le département de la Loire, toutes les communes sont classées en zone 1, ce qui signifie un potentiel radon considéré comme faible selon la carte nationale de l’IRSN basée sur les formations géologiques locales.
Face à ce risque en Corse, il est conseillé aux habitants de ventiler régulièrement, d’éviter les fissures à la base du bâtiment et, si nécessaire, de demander une inspection avec un densimètre accrédité pour mesurer la présence du radon.
La cartographie du potentiel radon par commune dans le Grand Est permet de prioriser les actions de prévention et d’inciter les citoyens à tester l’air intérieur dans les zones à potentiel élevé, même si le risque reste variable selon les bâtiments.
Une aération quotidienne de dix minutes est recommandée pour évacuer efficacement le radon des logements, bien que seule une mesure réalisée avec un détecteur sur plusieurs semaines puisse confirmer un dépassement significatif.
Certaines collectivités en Finistère proposent des prêts de détecteurs de radon ou des campagnes de sensibilisation publique afin d’encourager le repérage et les bonnes pratiques en matière de qualité de l’air intérieur.
Lorsque des niveaux élevés sont détectés, des travaux peuvent être réalisés : étanchéifier les dalles, poser des membranes anti-radon ou créer une dépression sous le bâtiment pour évacuer le gaz vers l’extérieur. Ces techniques sont déjà utilisées dans certaines constructions neuves.
Les bâtiments anciens ou mal ventilés, en particulier ceux construits sur des sols fracturés ou riches en uranium, sont plus susceptibles de contenir des taux élevés de radon qui peuvent s’accumuler dans les pièces à vivre.