Dans le département du Rhône, environ 23,6 % de la population vit dans des communes classées à potentiel radon moyen ou élevé sur la base de la cartographie de l’IRSN et du Cerema.
Les concentrations de radon varient grandement d’un bâtiment à l’autre dans les Côtes‑d’Armor, même au sein d’une même commune, selon la ventilation, la présence de fissures et la proximité du sol granitique.
Les campagnes régionales “Du radon dans ma maison ?” organisées en Alsace, dans les Vosges ou autour de Saint‑Dié‑des‑Vosges, visent à sensibiliser les habitants des communes classées en zone 3 avec distribution de dosimètres dans les maisons individuelles.
En Lorraine, quelques communes de Meurthe‑et‑Moselle et des Ardennes sont identifiées en zone 3 ou zone 2, ce qui signifie que les sous‑sols pourraient favoriser l’infiltration de radon dans les bâtiments et nécessiter des actions de prévention ciblées.
Connaître le niveau de radon dans son logement, adopter les bons réflexes de ventilation et faire appel à des professionnels en cas de doute permet de vivre dans un environnement plus sain. Le radon est un risque gérable, à condition de ne pas l’ignorer.
Lorsqu’il s’accumule dans les habitations, le radon peut être inhalé. À long terme, son exposition augmente le risque de développer un cancer du poumon, surtout chez les fumeurs. Ce risque est renforcé si le bâtiment est mal ventilé ou situé dans une zone à potentiel radon élevé.
Le radon est la deuxième cause de cancer du poumon après le tabac, mais reste peu évoqué dans le débat public. Pourtant, des campagnes d'information locales permettent déjà à certains territoires de mieux sensibiliser les habitants et de proposer des solutions concrètes.
Même si le département de la Loire est en zone 1, certains facteurs comme des fissures, des vides sous les bâtiments ou des systèmes de ventilation défaillants peuvent localement favoriser une concentration accrue de radon.