Si les mesures dans une habitation dépassent le seuil de référence de 300 Bq/m³, des solutions techniques peuvent être mises en œuvre : ventilation mécanique contrôlée, étanchéité des dalles ou mise en dépression du sous‑sol.
L’installation de dosimètres domestiques pendant plusieurs semaines, notamment en période de chauffage, permet de connaître précisément la concentration de radon et d'évaluer le besoin d’un système de mitigation.
Un classement en zone 1 dans la Loire indique que le sous-sol est généralement peu émetteur de radon, en raison de sols sédimentaires et calcaires à faible taux d’uranium, limitant la probabilité d’accumulation dans les bâtiments.
Le risque radon dépend du contexte géologique : dans le Rhône, les zones comportant des matériaux granitiques ou filons uranium-géologiques peuvent favoriser l’accumulation de radon à l’intérieur des bâtiments.
Près de 60 % des communes insulaires, couvrant environ 80 % de la superficie de la Corse, appartiennent à une zone à potentiel radon significatif, impliquant des campagnes ciblées de mesures dans les bâtiments.
Dans le département, la réduction de l’exposition au radon passe aussi par des conseils pour l’entretien du bâti ancien : reboucher les fissures de planchers, vérifier les vides sanitaires et améliorer l’aération naturelle des pièces.
L’IRSN et l’ARS en Nouvelle‑Aquitaine accompagnent les habitants de Haute‑Vienne via des campagnes de sensibilisation et des guides pratiques pour interpréter les résultats et réduire l’exposition au radon domestique.
Même dans des communes voisines de zones à potentiel radon élevé, deux habitations peuvent présenter des niveaux très différents selon l’étanchéité du sol, la ventilation ou les fissures existantes.