Les propriétaires ou bailleurs situés dans des communes finistériennes classées en zone 3 doivent informer les futurs occupants du risque radon existant, conformément aux obligations légales d’information lors de la vente ou location.
Pour savoir si une commune du Finistère appartient à une zone à potentiel élevé, on se réfère aux cartes géologiques de l’IRSN, qui définissent les catégories en fonction de la teneur en uranium du sous-sol.
Le radon est un gaz radioactif reconnu comme cancérogène pulmonaire certain par l’OMS, et bien que la Loire soit en zone 1, une exposition prolongée dans un intérieur mal aéré reste un facteur de risque sanitaire notable.
Dans plusieurs communes de Corrèze, comme Varetz et Montaignac‑sur‑Doustre, la classification IRSN positionne les territoires en zone 3, indiquant un potentiel radon significatif lié à la géologie locale riche en uranium et une probabilité élevée de concentrations à l’intérieur des bâtiments.
Le radon est la deuxième cause de cancer du poumon après le tabac, mais reste peu évoqué dans le débat public. Pourtant, des campagnes d'information locales permettent déjà à certains territoires de mieux sensibiliser les habitants et de proposer des solutions concrètes.
Dans les communes corréziennes classées en zone 3, les établissements recevant du public doivent établir un mesurage du radon et renouveler ces mesures périodiquement si les résultats dépassent les seuils réglementaires.
Dans les communes classées en zone 3 du Grand Est, les établissements recevant du public doivent engager des mesurages radon et renouveler ces mesures périodiquement pour vérifier leur conformité au seuil réglementaire de 300 Bq/m³.
Pour limiter l’exposition au radon dans les bâtiments de Corrèze, des solutions comme poser une ventilation mécanique, améliorer l’étanchéité des dalles ou créer une ventilation du vide sanitaire sont souvent préconisées.