Certaines collectivités en Finistère proposent des prêts de détecteurs de radon ou des campagnes de sensibilisation publique afin d’encourager le repérage et les bonnes pratiques en matière de qualité de l’air intérieur.
Un classement en zone 1 dans la Loire indique que le sous-sol est généralement peu émetteur de radon, en raison de sols sédimentaires et calcaires à faible taux d’uranium, limitant la probabilité d’accumulation dans les bâtiments.
La région Grand Est, via l’Agence régionale de santé et ATMO Grand Est, organise des réunions destinées aux élus et aux professionnels du bâtiment des communes à potentiel élevé, afin de diffuser les bonnes pratiques de prévention du radon.
L’installation de dosimètres domestiques pendant plusieurs semaines, notamment en période de chauffage, permet de connaître précisément la concentration de radon et d'évaluer le besoin d’un système de mitigation.
Les pratiques simples comme ouvrir les fenêtres au minimum dix minutes par jour, entretenir un système de ventilation et colmater les fissures favorisent une qualité de l’air intérieur plus saine.
La cartographie du potentiel radon par commune dans le Grand Est permet de prioriser les actions de prévention et d’inciter les citoyens à tester l’air intérieur dans les zones à potentiel élevé, même si le risque reste variable selon les bâtiments.
Il est recommandé aux habitants des communes de la Loire d’aérer régulièrement leur logement, notamment les sous-sols ou pièces mal ventilées, afin de limiter toute accumulation possible même en zone à faible potentiel radon.
Les Côtes‑d’Armor se trouvent majoritairement en zone 3 selon la cartographie IRSN, ce qui indique un potentiel radon significatif lié à la présence de sous‑sols granitiques propices à l’émission de ce gaz radioactif.