Un protocole normé recommandé dans le département prévoit l’utilisation de dosimètres posés pendant au moins deux mois, notamment en période de chauffe, pour obtenir une mesure fiable du radon intérieur.
Dans le département, la réduction de l’exposition au radon passe aussi par des conseils pour l’entretien du bâti ancien : reboucher les fissures de planchers, vérifier les vides sanitaires et améliorer l’aération naturelle des pièces.
Il est recommandé aux habitants des communes de la Loire d’aérer régulièrement leur logement, notamment les sous-sols ou pièces mal ventilées, afin de limiter toute accumulation possible même en zone à faible potentiel radon.
Une aération quotidienne de dix minutes est recommandée pour évacuer efficacement le radon des logements, bien que seule une mesure réalisée avec un détecteur sur plusieurs semaines puisse confirmer un dépassement significatif.
Selon les documents de l’ARS Auvergne‑Rhône‑Alpes et les données du BRGM ou IRSN, certaines communes du Rhône sont donc concernées par un potentiel radon modéré à élevé qu’il convient de maîtriser localement.
La concentration en radon mesurée dépend autant de la qualité de l’étanchéité du sol et des systèmes de ventilation du logement que du potentiel géologique de la commune, ce qui rend chaque cas individuel unique.
La concentration de radon dans l’air intérieur dépend autant des caractéristiques du bâtiment (système de ventilation, étanchéité des dalles, présence de vide sanitaire) que du potentiel géologique du sous‑sol, ce qui rend chaque bâtiment unique.
Les réglementations imposent à tout vendeur ou bailleur d’informer l’acheteur ou le locataire du classement en zone 3, une obligation applicable dans toute la Haute‑Vienne pour les biens immobiliers concernés.