Certaines collectivités en Finistère proposent des prêts de détecteurs de radon ou des campagnes de sensibilisation publique afin d’encourager le repérage et les bonnes pratiques en matière de qualité de l’air intérieur.
Dans les communes classées en zone 3 (potentiel significatif), la réglementation impose d’informer les acheteurs ou locataires du niveau de risque lors de toute transaction immobilière.
Les concentrations de radon varient grandement d’un bâtiment à l’autre dans les Côtes‑d’Armor, même au sein d’une même commune, selon la ventilation, la présence de fissures et la proximité du sol granitique.
Les bâtiments anciens, avec des sous-sols peu étanches et une ventilation insuffisante, présentent souvent des niveaux de radon plus élevés. Les rénovations sans traitement du sol ou de l’aération peuvent parfois aggraver la situation en enfermant davantage le gaz à l’intérieur.
Le radon est un gaz inodore, incolore et radioactif qui provient de la désintégration de l’uranium présent dans certaines roches, notamment le granit. Il s’échappe naturellement du sol et peut s’infiltrer dans les bâtiments, en particulier par les fissures ou les sous-sols mal ventilés.
Les propriétaires et les bailleurs dans les communes vendéennes classées en zone 2 ont l’obligation d’informer les acquéreurs ou locataires du risque radon existant, notamment par le processus IAL prévu par la réglementation.
Il existe des kits de mesure du radon, simples d’utilisation, permettant de connaître la concentration dans une maison ou un local. Ces tests se font généralement sur une période de plusieurs semaines pour obtenir un résultat fiable, notamment pendant l’hiver quand les habitations sont moins aérées.
Les propriétaires ou bailleurs situés dans des communes finistériennes classées en zone 3 doivent informer les futurs occupants du risque radon existant, conformément aux obligations légales d’information lors de la vente ou location.