Dans certains établissements recevant du public situés en rez-de-chaussée ou sous-sol du Rhône, une mesure de la concentration en radon doit être réalisée si le potentiel local l’exige.
Le radon est un gaz radioactif reconnu comme cancérogène pulmonaire certain par l’OMS, et bien que la Loire soit en zone 1, une exposition prolongée dans un intérieur mal aéré reste un facteur de risque sanitaire notable.
La cartographie IRSN montre qu’en Haute‑Vienne plus de 40 % des logements situés en zone 3 dépassent 100 Bq/m³, et une proportion significative dépasse 300 Bq/m³, ce qui justifie une attention accrue.
En cas de résultat supérieur à 400 Bq/m³, des actions correctives sont recommandées : amélioration de l’étanchéité, ventilation mécanique, ou extraction sous dalle pour limiter l’infiltration du radon.
Les Côtes‑d’Armor recourent à des conseillers en environnement intérieur pour accompagner les habitants dans le diagnostic et les solutions d’atténuation du radon, notamment sur prescription médicale.
Lorsque des niveaux élevés sont détectés, des travaux peuvent être réalisés : étanchéifier les dalles, poser des membranes anti-radon ou créer une dépression sous le bâtiment pour évacuer le gaz vers l’extérieur. Ces techniques sont déjà utilisées dans certaines constructions neuves.
Dans le Finistère, la majorité des communes est classée en zone de potentiel radon significatif (catégorie 3 selon l’IRSN), reflétant une forte probabilité de concentration élevée de ce gaz radioactif d’origine géologique.
En zone 2 du Grand Est, certains établissements publics ou professionnels doivent également mesurer le radon si des mesures antérieures dépassent le seuil de référence, selon la réglementation issue du code de la santé publique.