Les habitants des communes classées en zone 3 en Corrèze doivent être informés du potentiel radon dans l’annonce des ventes ou locations immobilières, selon les obligations du dossier d’information des acquéreurs et locataires (IAL).
Aérer régulièrement son logement est l’une des premières actions pour limiter l’accumulation de radon. Installer une ventilation mécanique contrôlée (VMC) ou améliorer les systèmes existants permet de renouveler l’air et de réduire les concentrations dans les pièces à vivre.
Dans plusieurs communes de Corrèze, comme Varetz et Montaignac‑sur‑Doustre, la classification IRSN positionne les territoires en zone 3, indiquant un potentiel radon significatif lié à la géologie locale riche en uranium et une probabilité élevée de concentrations à l’intérieur des bâtiments.
Dans le département, la réduction de l’exposition au radon passe aussi par des conseils pour l’entretien du bâti ancien : reboucher les fissures de planchers, vérifier les vides sanitaires et améliorer l’aération naturelle des pièces.
Même si la plupart des communes de Vendée sont en zone 1, il reste recommandé de mesurer le radon dans l’air intérieur des habitations situées en zone 2 afin d’adapter les actions de prévention à chaque situation.
Les campagnes de sensibilisation en Corrèze, animées par l’ARS Nouvelle‑Aquitaine et les collectivités, visent à inciter les propriétaires à tester l’air intérieur dans les zones à risque identifié pour compléter l’information géologique.
Les pratiques simples comme ouvrir les fenêtres au minimum dix minutes par jour, entretenir un système de ventilation et colmater les fissures favorisent une qualité de l’air intérieur plus saine.
La cartographie du potentiel radon par commune dans le Grand Est permet de prioriser les actions de prévention et d’inciter les citoyens à tester l’air intérieur dans les zones à potentiel élevé, même si le risque reste variable selon les bâtiments.