La principale source de radon étant le sol, la Loire présente un niveau global peu exposé, mais toute détection locale élevée dans un bâtiment nécessite une évaluation et des éventuelles améliorations d’étanchéité.
Le radon peut atteindre des concentrations élevées dans les logements non ventilés, notamment en rez‑de‑chaussée ou en sous‑sol, car le gaz migre à travers les fissures du sol et s’y accumule en l’absence de renouvellement d’air.
Les propriétaires ou bailleurs situés dans des communes finistériennes classées en zone 3 doivent informer les futurs occupants du risque radon existant, conformément aux obligations légales d’information lors de la vente ou location.
La carte fournie par l’IRSN distingue trois zones selon le potentiel radon géologique : faibles en zone 1, faibles avec facteurs géologiques particuliers en zone 2, et significatifs en zone 3 pour le Grand Est.
Pour réduire l’exposition au radon dans les bâtiments du Grand Est, des solutions techniques comme la mise en dépression du sous‑sol, l’amélioration de l’étanchéité ou l’installation d’une ventilation mécanique sont souvent recommandées.
La cartographie publiée pour la Vendée repose sur des données géologiques, combinant le potentiel naturel du sous‑sol et la présence de facteurs aggravants comme les failles, pour classer les communes en trois zones de risque.
La cartographie du potentiel radon dans la Vendée est consultable à l’échelle communale, ce qui permet aux habitants de connaître le statut de leur commune et d’évaluer la nécessité d’un test radon à domicile.
La seule façon de connaître le niveau de radon dans une habitation est d’effectuer une mesure à l’aide d’un dosimètre passif pendant deux mois, de préférence en période de chauffage et en rez‑de‑chaussée.