Les secteurs côtiers plats, les plages et embouchures de rivière sont particulièrement exposés. Il vaut mieux identifier en avance les chemins vers la hauteur.
Le projet TSUCAL vise à développer un atlas des scénarios de tsunami, avec modélisation probabiliste pour orienter les politiques de prévention territorialisées.
En cas d’alerte tsunami, la préfecture déclenche sirènes, messages FR‑Alert, médias et applications mobiles pour informer l’ensemble de la population.
Un séisme ressenti, la mer qui se retire ou un grondement inhabituel doivent immédiatement inciter à se réfugier sur un point haut.
Des exercices ponctuels, comme le CARIBE WAVE, ont eu lieu en Guadeloupe pour tester les chaînes d’alerte et la coordination avec la Croix‑Rouge.
La Martinique participe à CARIBE WAVE, des exercices régionaux visant à tester les outils d’alerte, avec des scénarios réalistes incluant un tsunami volcanique.
Des simulations montrent que certains secteurs, comme Sainte-Anne et Saint‑François, pourraient subir des vagues plus hautes que d’autres en raison de la bathymétrie et des barrières coralliennes.
Un tsunami peut toucher l’archipel en moins de deux heures après un fort séisme sous-marin, notamment lié à la fosse des Petites Antilles.