Bien que peu médiatisé, le risque tsunami en Guyane fait partie des contraintes prises en compte dans les projets d’aménagement côtiers.
Les habitants de La Réunion peuvent se préparer au risque tsunami en élaborant un plan familial : repérer les points hauts, prévoir un sac d’urgence et s’informer sur les consignes locales. Une bonne préparation réduit les risques face à un phénomène aussi soudain.
Guadeloupe a déjà connu plusieurs tsunamis historiques, notamment un en 1843 après un séisme majeur (M~8,5) et plusieurs incidents liés à l’activité volcanique de Montserrat.
ThinkHazard évalue le risque tsunami comme « moyen », avec plus de 10 % de chance d’un événement endommagant dans les 50 prochaines années.
La Martinique, dans les Petites Antilles, est installée sur une zone de subduction, ce qui la place sous l’influence de séismes sous-marins susceptibles de générer un tsunami.
Le littoral de l’Arc Méditerranéen peut être confronté à des tsunamis provoqués par des séismes majeurs survenus au large des côtes françaises, italiennes et du Maghreb. Les plages, les ports et les zones urbanisées les plus proches de la mer peuvent alors être impactés.
Les habitants sont encouragés à repérer les sites refuges et les itinéraires vers les hauteurs, identifiés lors de campagnes d’information post‑2019.
Un scénario étudié couvre un tsunami lié à l’effondrement du flanc de la Montagne Pelée, comme testé lors de l'exercice CARIBE WAVE 2023.