Le réseau de surveillance de la qualité de l’air en Martinique permet de suivre en temps réel l’évolution des particules fines, avec des outils en ligne consultables par la population pour anticiper les pics.
Chaque jour, un adulte inhale 10 000 à 20 000 litres d’air en fonction de sa morphologie, de ses activités… Outre l’oxygène (O2) et le diazote (N2), qui représentent en moyenne 99 % de sa composition, cet air contient des polluants d’origine naturelle ou résultant d’activités humaines.
Les mesures effectuées par le réseau de surveillance de la qualité de l’air en Guadeloupe montrent que les pics de pollution les plus marqués coïncident avec les arrivées de poussières sahariennes entre les mois de février et juillet.
La saison sèche est particulièrement propice aux intrusions de poussières sahariennes sur la Guadeloupe, ce qui explique la récurrence des alertes de qualité de l’air entre mars et juin.
Selon les mesures publiées par Air Pays de la Loire, la pollution atmosphérique dans le département est relativement stable d’une année sur l’autre, mais certaines hausses ponctuelles sont observées, notamment en période estivale ou en lien avec les retombées de fumées venues d’incendies à l’étranger.
Les pics de pollution atmosphérique en Martinique sont principalement dus à la présence de poussières sahariennes, mais aussi à des émissions locales liées au trafic, aux activités portuaires ou aux brûlages agricoles.
En Loire-Atlantique, notamment dans les villes comme Nantes ou Saint-Herblain, la qualité de l’air est globalement bonne, avec des concentrations de particules fines PM2,5 qui restent souvent inférieures à 5 µg/m³, un niveau bien inférieur aux seuils recommandés pour la santé publique selon les normes de l’Organisation mondiale de la santé.
Lors des épisodes de brume de sable en Martinique, les concentrations de particules PM10 dépassent parfois les seuils réglementaires, entraînant une alerte de niveau orange ou rouge transmise par les services de surveillance.