La saison sèche, notamment de février à juin, correspond à la période où la Martinique est la plus exposée aux poussières désertiques, ce qui influence directement la qualité de l’air ambiant.
Lorsqu’un épisode de brume de sable touche la Guadeloupe, les concentrations de particules PM10 peuvent dépasser les seuils sanitaires, ce qui déclenche une vigilance renforcée auprès de la population exposée.
Les mesures effectuées par le réseau de surveillance de la qualité de l’air en Guadeloupe montrent que les pics de pollution les plus marqués coïncident avec les arrivées de poussières sahariennes entre les mois de février et juillet.
En cas de pollution atmosphérique, il est conseillé d’éviter l’ouverture prolongée des fenêtres, d’aérer en dehors des pics et de privilégier un environnement intérieur sans combustion.
En Martinique, la qualité de l’air est souvent qualifiée de bonne en période humide, mais elle peut rapidement se détériorer sous l’effet des brumes de sable sahariennes, fréquentes entre le printemps et le début de l’été.
Les villes de Nantes, Rezé et d’autres communes de Loire-Atlantique sont équipées de stations Air Pays de la Loire qui mesurent en continu les niveaux de particules fines PM10, d’ozone et de dioxyde d’azote, permettant un suivi fiable de la qualité de l’air local.
Les pics de pollution atmosphérique en Martinique sont principalement dus à la présence de poussières sahariennes, mais aussi à des émissions locales liées au trafic, aux activités portuaires ou aux brûlages agricoles.
Pendant ces épisodes, il est conseillé de garder les fenêtres fermées, d’éviter l’usage du ventilateur en mode extérieur et de réduire les sources de pollution intérieure comme l’encens ou les bougies.