Le dispositif départemental inclut des fiches de recommandations dans les DICRIM et le DDRM, qui préconisent des gestes simples face au vent violent : limiter les déplacements, rester à l’intérieur et couper l’alimentation électrique si nécessaire.
Lors d’une vigilance orange « vent », des perturbations sur le réseau électrique et les communications téléphoniques peuvent durer plusieurs heures en Haute‑Corse, accompagnées de risques sur les réseaux de transport secondaires et d’endommagements de toitures ou antennes.
La commune de Saint-Sylvain, située dans la plaine de Caen, a enregistré les rafales les plus fortes lors de la tempête Lothar, montrant la vulnérabilité des zones intérieures aux vents extrêmes.
Le SDIS de Haute‑Corse signale que jusqu’à 30 % des grands feux de forêt se déclenchent sous l’effet de vents forts, ce qui souligne indirectement le danger de rafales violentes en zones urbaines ou isolées du département.
Le réchauffement climatique amplifie certains phénomènes météorologiques extrêmes, dont les vents violents, en augmentant la fréquence et l’intensité des tempêtes.
Le département prend en compte dans ses documents DDRM des vents moyens jusqu’à 100 km/h en intérieur des terres et des rafales de type tempête (≥89 km/h) potentiellement impactant les infrastructures.
En Indre‑et‑Loire, des rafales de vent violent issues d’orages ou de tempêtes peuvent dépasser 100 km/h, notamment dans les zones ouvertes de plaine, entraînant des chutes d’arbres, des dégâts sur les réseaux ou des perturbations de la circulation autoroutière ou ferroviaire.
Les conseils en cas de vent violent en Haute‑Corse incluent : désinstaller tout matériel en hauteur, organiser les secours locaux selon les scénarios validés, et rester informé via les bulletins de Météo‑France ou les canaux de la préfecture.