Depuis 2018, un volcan sous-marin s’est formé à environ 50 km à l’est de Mayotte, découvert grâce aux campagnes océanographiques et suivi par le Réseau de Surveillance Volcanologique et Sismologique de Mayotte (REVOSIMA).
Le volcan actif Fani-Maoré, situé à 3 500 m de profondeur, a généré une sismicité notable sur l’île, avec des séismes ressentis notamment à Mamoudzou, Koungou et Dzaoudzi.
Le Plan ORSEC Volcan à Mayotte prévoit des mesures comme l’évacuation temporaire de zones côtières ou la fermeture de secteurs portuaires en cas d’alerte élevée.
Les bulletins de suivi hebdomadaires publiés par REVOSIMA détaillent l’évolution de la sismicité et des émissions de fluides sous-marins au large de Mayotte.
La surveillance intégrée à Mayotte combine sismologie, GPS, bathymétrie et mesures géochimiques pour détecter toute évolution susceptible d’impacter la population littorale.
Les mesures GPS installées à Dzaoudzi et Bandrélé détectent des déformations du sol liées à l’alimentation en magma du volcan sous-marin.
À Mamoudzou, des réunions publiques organisées par la préfecture et REVOSIMA présentent les résultats de la surveillance et les consignes en cas d’activité accrue.
Les mouvements de terrain sous-marins liés au volcan peuvent provoquer des variations du fond marin, surveillées pour évaluer un risque potentiel de tsunami sur les côtes de Petite-Terre et Grande-Terre.