Un tsunami est provoqué par un séisme sous marin ou côtier se produisant à faible profondeur (moins de 50 km de profondeur) et possédant une magnitude d’au moins 6,5.
Les habitants sont encouragés à repérer les sites refuges et les itinéraires vers les hauteurs, identifiés lors de campagnes d’information post‑2019.
Un programme de ‘seismologie citoyenne’ encourage la population à signaler les secousses, renforçant l’échange entre communautés locales et scientifiques.
Le dispositif d’alerte s’appuie sur les autorités, les sirènes locales, le Centre d’Alerte aux Tsunamis et les médias, pour transmettre rapidement les consignes.
Le littoral de l’Arc Méditerranéen peut être confronté à des tsunamis provoqués par des séismes majeurs survenus au large des côtes françaises, italiennes et du Maghreb. Les plages, les ports et les zones urbanisées les plus proches de la mer peuvent alors être impactés.
En cas de secousse ressentie suivie d’un retrait rapide de la mer, le réflexe est de gagner immédiatement un point haut, même sans alerte formelle.
L’amplitude du tsunami généré augmente avec la magnitude du séisme. A partir d’une magnitude 8, le séisme peut générer un tsunami potentiellement dévastateur au niveau d’une mer ou d’un bassin océanique.
Les séismes dont la magnitude dépasse 8,7 comme celui du Japon du 11 mars 2011 et celui de Sumatra du 26 décembre 2004 (Mw 9,2) induisent des tsunamis majeurs qui provoquent des inondations le long des côtes de tout le bassin océanique concerné.