Selon l’OMS, la pollution de l’air est le principal risque environnemental pour la santé dans le monde. Ainsi, l’exposition à la pollution de l’air extérieur conduit chaque année au décès d’environ 4,2 millions de personnes dans le monde.
Les indices de qualité de l’air en Martinique permettent à chacun d’ajuster ses comportements quotidiens selon les recommandations émises par les autorités sanitaires ou les plateformes de suivi.
Lors des épisodes de brume de sable en Martinique, les concentrations de particules PM10 dépassent parfois les seuils réglementaires, entraînant une alerte de niveau orange ou rouge transmise par les services de surveillance.
En cas de pic de pollution à l’ozone concomitant à une canicule, les résultats des analyses menées en 2003 montrent que les risques liés aux fortes températures sont beaucoup plus importants que le risque lié à l’ozone. Il faut donc en priorité se protéger de la chaleur.
En Martinique, la qualité de l’air est souvent qualifiée de bonne en période humide, mais elle peut rapidement se détériorer sous l’effet des brumes de sable sahariennes, fréquentes entre le printemps et le début de l’été.
Chaque jour, un adulte inhale 10 000 à 20 000 litres d’air en fonction de sa morphologie, de ses activités… Outre l’oxygène (O2) et le diazote (N2), qui représentent en moyenne 99 % de sa composition, cet air contient des polluants d’origine naturelle ou résultant d’activités humaines.
Les pics de pollution atmosphérique en Martinique sont principalement dus à la présence de poussières sahariennes, mais aussi à des émissions locales liées au trafic, aux activités portuaires ou aux brûlages agricoles.
Les principales sources de pollution de l'air extérieur comprennent l'énergie domestique utilisée pour la cuisson et le chauffage, les véhicules, la production d'électricité, l'agriculture, l'incinération des déchets et l'industrie.