Dans la réserve naturelle de la Montagne des Sources, dans la commune de Mont‑Dore, des incendies ont déjà consumé plusieurs centaines d’hectares de maquis et maquis humide, selon les rapports provinciaux.
La coordination générale de la prévention repose sur des alertes météorologiques quotidiennes (Prévifeu) et des consignes claires : ne pas fumer en forêt, ne pas brûler sans autorisation, éviter tout feu à proximité de la végétation sèche.
Sur Grande‑Terre, la saison administrative des feux s’étend de mi‑septembre à mi‑décembre. Pendant cette période, les feux de brousse sont très fréquents en raison de la sécheresse et des vents, selon le bilan de la sécurité civile locale.
À Yaté, des incendies récents ont détruit des maquis et zones humides protégées, ce qui a suscité l’activation locale du plan ORSEC Feux de Forêt et mobilisé des moyens importants.
Dans les communes du Nord‑Est, les périodes à risque incluent une interdiction complète d’écobuage, de feu de camp ou de barbecue non domestique pendant les périodes classées « très élevé à extrême » par Météo‑France NC.
À Nouméa et dans sa périphérie, les feux de végétation peuvent menacer les collines proches lorsque le feu débute sur des friches sèches alimentées par un vent soutenu.
En province Nord, autour de Koumac et Pouembout, la majorité des hectares brûlés chaque année est localisée : plus de la moitié du territoire de ces communes a été touchée, selon les observations satellitaires de l’OEIL.
Un simple geste peut détruire des habitations, des entreprises et des campings, menacer des vies humaines, avoir de graves conséquences sur la nature et tuer des animaux.