L’amplitude du tsunami généré augmente avec la magnitude du séisme. A partir d’une magnitude 8, le séisme peut générer un tsunami potentiellement dévastateur au niveau d’une mer ou d’un bassin océanique.
Le littoral abrite près de 75 % de la population sur moins de 1 km de large, ce qui augmente la vulnérabilité et justifie des dispositifs d’alerte renforcés.
Les séismes dont la magnitude dépasse 8,7 comme celui du Japon du 11 mars 2011 et celui de Sumatra du 26 décembre 2004 (Mw 9,2) induisent des tsunamis majeurs qui provoquent des inondations le long des côtes de tout le bassin océanique concerné.
La France continentale, notamment la côte atlantique, reste vulnérable à des tsunamis transatlantiques, comme celui de 1755 suite au séisme de Lisbonne.
Le projet TSUCAL vise à développer un atlas des scénarios de tsunami, avec modélisation probabiliste pour orienter les politiques de prévention territorialisées.
Une secousse puissante ou prolongée, un bruit sourd et inhabituel ou encore une chute rapide du niveau de la mer ou le retrait rapide de la mer sont des signes naturels avant coureurs de l’arrivée imminente de vagues de tsunami. Dans ce cas, évacuez rapidement les bords de mer sans attendre la diffusion d’une alerte officielle !
La surveillance repose sur un réseau de sismographes, marégraphes et tsunamimètres en mer, reliés au Centre d’Alerte aux Tsunamis pour une détection rapide.
Face aux incertitudes, la recherche scientifique alimente les politiques publiques et invite à adapter constructions, urbanisme et plans d’évacuation aux risques reconnus.