En Nouvelle‑Calédonie, située dans le Pacifique Sud‑Ouest, le risque tsunami est réel en lien avec la subduction du Vanuatu. Des tsunamis historiques, dont celui de mars 1875 à Lifou, rappellent ce danger.
Face aux incertitudes, la recherche scientifique alimente les politiques publiques et invite à adapter constructions, urbanisme et plans d’évacuation aux risques reconnus.
Le littoral abrite près de 75 % de la population sur moins de 1 km de large, ce qui augmente la vulnérabilité et justifie des dispositifs d’alerte renforcés.
Les séismes dont la magnitude dépasse 8,7 comme celui du Japon du 11 mars 2011 et celui de Sumatra du 26 décembre 2004 (Mw 9,2) induisent des tsunamis majeurs qui provoquent des inondations le long des côtes de tout le bassin océanique concerné.
Le littoral de l’Arc Méditerranéen peut être confronté à des tsunamis provoqués par des séismes majeurs survenus au large des côtes françaises, italiennes et du Maghreb. Les plages, les ports et les zones urbanisées les plus proches de la mer peuvent alors être impactés.
Le plan ORSEC « Tsunami » recommande l’évacuation des zones sous 12 m d’altitude ou à moins de 300 m du rivage, avec sirènes et médias pour avertir la population.
Le projet TSUCAL vise à développer un atlas des scénarios de tsunami, avec modélisation probabiliste pour orienter les politiques de prévention territorialisées.
Les sirènes installées en zone urbaine (Nouméa notamment) sont testées régulièrement pour s’assurer de leur fonctionnement et de la sensibilisation de la population.