En Nouvelle‑Calédonie, située dans le Pacifique Sud‑Ouest, le risque tsunami est réel en lien avec la subduction du Vanuatu. Des tsunamis historiques, dont celui de mars 1875 à Lifou, rappellent ce danger.
L’amplitude du tsunami généré augmente avec la magnitude du séisme. A partir d’une magnitude 8, le séisme peut générer un tsunami potentiellement dévastateur au niveau d’une mer ou d’un bassin océanique.
La surveillance repose sur un réseau de sismographes, marégraphes et tsunamimètres en mer, reliés au Centre d’Alerte aux Tsunamis pour une détection rapide.
Les habitants sont encouragés à repérer les points hauts (≥12 m d’altitude) et les zones refuges, pour gagner du temps en cas d’événement soudain.
Le projet TSUCAL vise à développer un atlas des scénarios de tsunami, avec modélisation probabiliste pour orienter les politiques de prévention territorialisées.
Les sirènes installées en zone urbaine (Nouméa notamment) sont testées régulièrement pour s’assurer de leur fonctionnement et de la sensibilisation de la population.
Un tsunami est provoqué par un séisme sous marin ou côtier se produisant à faible profondeur (moins de 50 km de profondeur) et possédant une magnitude d’au moins 6,5.
Le dernier tsunami meurtrier remonte à mars 1875 à Lifou, avec des vagues mortelles dans le Sud‑Loyalty ; depuis, une vingtaine d’événements tsunamigènes ont été répertoriés.