Selon les services de lutte, la surveillance estivale est renforcée via des patrouilles forestières et des chartes de débroussaillement autour de Lurs et Manosque, afin d’éviter tout départ de feu dans les zones à risques.
Autour de Sisteron, la faible pluviométrie estivale et les sols souvent secs exposent les zones boisées à un risque élevé de départ de feu, selon les cartes interactives déployées par la préfecture pour renseigner les promeneurs.
Le dispositif départemental prévoit que certains massifs comme celui du Verdon peuvent être fermés à la circulation entre juin et septembre si les conditions météo augmentent le danger incendie.
À Allons, le territoire comprend plus de 50 % de forêts et friches, ce qui se traduit par une classification en zone à risque moyen à fort faisant l’objet de consignes de débroussaillement obligatoires.
Dans la vallée de l’Ubaye, aux abords de Barcelonnette, les massifs forestiers sont régulièrement inclus dans le niveau d’alerte maximal durant la période 1er juin–30 septembre, ce qui peut conduire à des restrictions d’accès.
Dans le massif du Luberon oriental, autour de Forcalquier, les conditions estivales de sécheresse accentuent le risque de feu de forêt sur des formations en pin, chêne ou garrigue, suivant les analyses du plan départemental de prévention des incendies.
Dans le secteur de Castellane, le SDIS rappelle que 9 feux sur 10 sont d’origine humaine : un mégot, une machine thermique ou un brûlage non maîtrisé peuvent suffire à déclencher un incendie majeur.
En France, 9 feux sur 10 sont d’origine humaine : en cas de sécheresse, de canicule ou de vent fort, un mégot mal éteint jeté depuis une fenêtre de voiture ou en bord de route, une étincelle dans un champ ou un jardin peut suffire à dévaster des hectares de forêt et de végétation en quelques minutes seulement.