À Nice, le risque de tsunami existe bien malgré sa rareté : des simulations montrent qu’une onde liée à un séisme en mer peut atteindre le littoral en moins de 10 minutes, sans signe précurseur discernable.
À Antibes et Juan-les-Pins, les simulations montrent que des niveaux d’eau supérieurs à 2 m pourraient inonder plusieurs centaines de mètres de littoral selon l’intensité du séisme sous-marin mis en jeu.
Les études du BRGM ont modélisé 110 scénarios de tsunami le long du littoral, estimant des vagues pouvant dépasser 3 m, voire plus de 5 m, dans certains secteurs comme l’arrière-pays de Mandelieu-La Napoule.
Menton est identifié comme l’un des secteurs les plus exposés, avec des modélisations indiquant une arrivée possible de la vague en moins de 2 minutes si elle est générée par une rupture sismique proche.
Les séismes dont la magnitude dépasse 8,7 comme celui du Japon du 11 mars 2011 et celui de Sumatra du 26 décembre 2004 (Mw 9,2) induisent des tsunamis majeurs qui provoquent des inondations le long des côtes de tout le bassin océanique concerné.
Le Centre national d’alerte aux tsunamis (CENALT) est chargé de détecter les séismes susceptibles de générer un tsunami et de déclencher l’alerte via le COGIC, qui relaie les consignes jusqu’aux mairies concernées.
À Cannes, des études et exercices menés dans le cadre du label UNESCO Tsunami Ready soulignent une vulnérabilité réelle, avec des plans d’évacuation, des panneaux de signalisation et des campagnes d’information aux habitants.
Les villes comme Nice, Cannes ou Antibes ont commencé à organiser des exercices publics et à installer des panneaux d’évacuation indiquant les points hauts en cas d’alerte tsunami.