Préparer un sac contenant lampe, radio, médicaments, bouteilles d’eau, nourriture, documents importants et une trousse de secours peut s’avérer très utile après un séisme, surtout si l’on doit évacuer ou rester plusieurs heures sans électricité ni aide extérieure.
Après un séisme principal, des répliques peuvent se produire pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours. Elles sont parfois plus fortes que la première secousse et peuvent aggraver les dégâts. C’est pourquoi il est important de rester vigilant même après le retour au calme.
Un tremblement de terre survient sans avertissement. Il résulte de la libération soudaine d’énergie accumulée entre deux plaques tectoniques. Cette énergie fait vibrer le sol, parfois très fortement. On ne peut pas encore prévoir avec précision quand un séisme se produira, d’où l’importance d’être préparé, notamment dans les zones connues pour leur activité sismique.
Les dossiers communaux d’information (DICRIM) de villes comme Foix ou Saint-Girons expliquent les consignes à suivre en cas de séisme, comme la mise à l’abri ou la fermeture des accès.
Les bâtiments construits selon les normes parasismiques peuvent mieux résister aux secousses. Ces règles concernent les fondations, les matériaux, les formes et la souplesse des structures. En zone à risque, construire ou rénover avec ces principes réduit fortement les dommages matériels et humains.
Les transactions immobilières dans les communes concernées par le risque sismique nécessitent désormais la remise d’un état des risques, incluant le zonage, par les notaires ou les sites officiels.
Le plan Orsec départemental prévoit la coordination des secours en cas de séisme notable, avec le préfet à la tête des opérations, pour organiser une réponse rapide si nécessaire.
Dans les communes classées en zone « moyenne » comme certaines en Haute-Ariège, les bâtiments à usage public et les installations sensibles doivent respecter des normes parasismiques renforcées.