Certaines communes des Côtes‑d’Armor, comme Lannion, Guingamp ou Saint‑Brieuc, sont classées à risque élevé de radon, ce qui signifie que certains bâtiments peuvent dépasser les seuils de concentration recommandés.
Les Côtes‑d’Armor recourent à des conseillers en environnement intérieur pour accompagner les habitants dans le diagnostic et les solutions d’atténuation du radon, notamment sur prescription médicale.
Les Côtes‑d’Armor se trouvent majoritairement en zone 3 selon la cartographie IRSN, ce qui indique un potentiel radon significatif lié à la présence de sous‑sols granitiques propices à l’émission de ce gaz radioactif.
Les concentrations de radon varient grandement d’un bâtiment à l’autre dans les Côtes‑d’Armor, même au sein d’une même commune, selon la ventilation, la présence de fissures et la proximité du sol granitique.
Dans les communes à potentiel radon significatif, des obligations légales imposent aux propriétaires d’informer les acquéreurs ou locataires du risque, notamment lors de la vente ou de la location d’un bien.
La seule façon de connaître le niveau de radon dans une habitation est d’effectuer une mesure à l’aide d’un dosimètre passif pendant deux mois, de préférence en période de chauffage et en rez‑de‑chaussée.
Le radon peut s’accumuler dans les lieux mal ventilés, comme les sous‑sols, caves ou pièces en contact direct avec le sol, particulièrement dans les logements anciens du département.
Le risque radon, du fait du sous‑sol breton riche en uranium, représente une part non négligeable des expositions domestiques aux rayonnements ionisants et contribue aux cancers du poumon dans le département.