Les principales sources de pollution de l'air extérieur comprennent l'énergie domestique utilisée pour la cuisson et le chauffage, les véhicules, la production d'électricité, l'agriculture, l'incinération des déchets et l'industrie.
En cas de pic de pollution à l’ozone concomitant à une canicule, les résultats des analyses menées en 2003 montrent que les risques liés aux fortes températures sont beaucoup plus importants que le risque lié à l’ozone. Il faut donc en priorité se protéger de la chaleur.
Une personne qui respire régulièrement de l'air pollué pendant plusieurs années peut avoir certains problèmes de santé : une maladie chronique des poumons, comme la bronchite chronique; une maladie cardiovasculaire, c'est-à-dire une maladie du cœur et des vaisseaux sanguins; un cancer du poumon.
Pendant ces épisodes, il est conseillé de garder les fenêtres fermées, d’éviter l’usage du ventilateur en mode extérieur et de réduire les sources de pollution intérieure comme l’encens ou les bougies.
Outre les brumes de sable, la pollution de l’air en Guadeloupe est aussi influencée par le trafic automobile, les pratiques de brûlage à l’air libre et certaines activités industrielles ou portuaires.
Lorsqu’un épisode de brume de sable touche la Guadeloupe, les concentrations de particules PM10 peuvent dépasser les seuils sanitaires, ce qui déclenche une vigilance renforcée auprès de la population exposée.
La saison sèche est particulièrement propice aux intrusions de poussières sahariennes sur la Guadeloupe, ce qui explique la récurrence des alertes de qualité de l’air entre mars et juin.
Selon l’OMS, la pollution de l’air est le principal risque environnemental pour la santé dans le monde. Ainsi, l’exposition à la pollution de l’air extérieur conduit chaque année au décès d’environ 4,2 millions de personnes dans le monde.