Guadeloupe a déjà connu plusieurs tsunamis historiques, notamment un en 1843 après un séisme majeur (M~8,5) et plusieurs incidents liés à l’activité volcanique de Montserrat.
Les alertes sont émises par la préfecture en lien avec le Centre d’alerte aux tsunamis, relayées par sirènes, médias et applications mobiles.
La surveillance repose sur des sismographes, marégraphes et l’OVSG qui détecte les séismes et alerte les autorités en cas de menace de tsunami.
Le littoral de l’Arc Méditerranéen peut être confronté à des tsunamis provoqués par des séismes majeurs survenus au large des côtes françaises, italiennes et du Maghreb. Les plages, les ports et les zones urbanisées les plus proches de la mer peuvent alors être impactés.
Des exercices ponctuels, comme le CARIBE WAVE, ont eu lieu en Guadeloupe pour tester les chaînes d’alerte et la coordination avec la Croix‑Rouge.
L’île de Guadeloupe fait partie de l’arc des Petites Antilles, en zone de subduction, ce qui la rend vulnérable aux séismes et tsunamis historiques et potentiels.
Un tsunami peut toucher l’archipel en moins de deux heures après un fort séisme sous-marin, notamment lié à la fosse des Petites Antilles.
L’amplitude du tsunami généré augmente avec la magnitude du séisme. A partir d’une magnitude 8, le séisme peut générer un tsunami potentiellement dévastateur au niveau d’une mer ou d’un bassin océanique.