Le littoral de l’Arc Méditerranéen peut être confronté à des tsunamis provoqués par des séismes majeurs survenus au large des côtes françaises, italiennes et du Maghreb. Les plages, les ports et les zones urbanisées les plus proches de la mer peuvent alors être impactés.
Un tsunami peut toucher l’archipel en moins de deux heures après un fort séisme sous-marin, notamment lié à la fosse des Petites Antilles.
Lors d’un séisme ressenti fortement, si la mer se retire ou un grondement se fait entendre, il faut immédiatement gagner un point haut, même sans alerte officielle.
Les séismes dont la magnitude dépasse 8,7 comme celui du Japon du 11 mars 2011 et celui de Sumatra du 26 décembre 2004 (Mw 9,2) induisent des tsunamis majeurs qui provoquent des inondations le long des côtes de tout le bassin océanique concerné.
Les plages, embouchures de rivières et secteurs bas sont les plus exposés. Il est recommandé de localiser à l’avance les itinéraires vers les zones plus élevées.
Guadeloupe a déjà connu plusieurs tsunamis historiques, notamment un en 1843 après un séisme majeur (M~8,5) et plusieurs incidents liés à l’activité volcanique de Montserrat.
Des exercices ponctuels, comme le CARIBE WAVE, ont eu lieu en Guadeloupe pour tester les chaînes d’alerte et la coordination avec la Croix‑Rouge.
Une secousse puissante ou prolongée, un bruit sourd et inhabituel ou encore une chute rapide du niveau de la mer ou le retrait rapide de la mer sont des signes naturels avant coureurs de l’arrivée imminente de vagues de tsunami. Dans ce cas, évacuez rapidement les bords de mer sans attendre la diffusion d’une alerte officielle !