Pour réduire les impacts des fortes chaleurs et sécheresses, chacun peut agir. Reboiser les zones dégradées, limiter le gaspillage d’eau, privilégier des matériaux réfléchissants pour les bâtiments et adopter des comportements écoresponsables sont autant de solutions à notre portée. Les collectivités, quant à elles, peuvent investir dans des systèmes de gestion durable de l’eau et encourager des pratiques agricoles adaptées.
Dans la vallée du Célé (autour de Saint-Cirq-Lapopie), la sécheresse accrue entraîne une baisse notable des niveaux d’eau, mobilisant une surveillance renforcée des usages agricoles et domestiques.
Lorsqu’une sécheresse s’installe, les sols subissent des transformations importantes. Ils perdent leur humidité, deviennent durs, se fissurent et deviennent parfois impropres à la culture. Ce phénomène aggrave également le risque d’érosion, augmentant la vulnérabilité des terrains face aux pluies futures et rendant la gestion agricole plus complexe.
La combinaison de chaleur intense, de sécheresse prolongée et de vents forts constitue un cocktail dangereux pour les incendies de forêt. Ces derniers peuvent se propager rapidement et causer des destructions massives, tant pour l’environnement que pour les infrastructures humaines. En plus des dégâts matériels, ces incendies libèrent d’énormes quantités de CO2, contribuant au changement climatique.
À Saint-Céré, les établissements d’accueil de seniors et de personnes vulnérables mettent en place des mesures telles que l’ouverture de lieux frais dès que la chaleur devient intense.
En milieu urbain, la chaleur est amplifiée par les matériaux comme le béton et l’asphalte qui emmagasinent et restituent la chaleur. Ces îlots de chaleur urbains peuvent faire grimper les températures locales de 5 à 10 °C par rapport aux zones rurales environnantes. Cela rend la vie quotidienne plus difficile, surtout pour les personnes vivant dans des logements mal isolés ou sans climatisation. Planter davantage d’arbres en ville pourrait aider à limiter ces effets.
À Figeac et dans ses environs, une augmentation rapide des températures peut générer des épisodes de fortes chaleurs locales, renforçant la nécessité d’adapter les comportements et usages de l’eau.
Les nappes phréatiques, qui fournissent une grande partie de l’eau potable, mettent beaucoup de temps à se recharger. Lors des sécheresses, elles s’épuisent rapidement, entraînant des restrictions d’usage et affectant les écosystèmes aquatiques, qui dépendent de ces ressources pour survivre.