À Puy-l’Évêque, les habitants sont sensibilisés à préserver l’eau potable, notamment par des campagnes de communication locale mettant en avant la raréfaction des ressources pendant les canicules.
Les sécheresses touchent directement les secteurs économiques comme l’agriculture, l’énergie (particulièrement l’hydroélectricité) et le tourisme. La perte de récoltes entraîne une hausse des prix des denrées alimentaires, tandis que les pénuries d’eau limitent les activités industrielles. Ces périodes d’aridité peuvent donc affecter l’économie locale et provoquer des tensions sociales.
Faune et flore souffrent également des sécheresses prolongées. Les animaux doivent migrer vers des zones où l’eau est disponible, ce qui perturbe les écosystèmes. Les plantes, quant à elles, risquent de mourir ou de voir leur cycle de reproduction perturbé par le manque d’eau. Ces déséquilibres écologiques peuvent avoir des effets en cascade sur toute la chaîne alimentaire.
Le schéma de gestion de l’eau (SAGE) Célé, couvrant une partie du Lot, fixe des règles pour répartir entre agriculteurs, collectivités et écosystèmes les usages disponibles en période de sécheresse.
Les nappes phréatiques, qui fournissent une grande partie de l’eau potable, mettent beaucoup de temps à se recharger. Lors des sécheresses, elles s’épuisent rapidement, entraînant des restrictions d’usage et affectant les écosystèmes aquatiques, qui dépendent de ces ressources pour survivre.
La combinaison de chaleur intense, de sécheresse prolongée et de vents forts constitue un cocktail dangereux pour les incendies de forêt. Ces derniers peuvent se propager rapidement et causer des destructions massives, tant pour l’environnement que pour les infrastructures humaines. En plus des dégâts matériels, ces incendies libèrent d’énormes quantités de CO2, contribuant au changement climatique.
Lorsqu’une sécheresse s’installe, les sols subissent des transformations importantes. Ils perdent leur humidité, deviennent durs, se fissurent et deviennent parfois impropres à la culture. Ce phénomène aggrave également le risque d’érosion, augmentant la vulnérabilité des terrains face aux pluies futures et rendant la gestion agricole plus complexe.
Le suivi du risque canicule et sécheresse dans le Lot est coordonné par la préfecture, l’ARS et les agents de l’eau, qui actualisent les recommandations dès que la chaleur ou la baisse des débits hydrologiques s’accentue.