Un feu inattendu, mais sans conséquence majeure

Le mardi 28 janvier 2025, aux alentours de 12h30, un incendie s’est déclaré sur le site de la centrale nucléaire de Chinon, située à Avoine en Indre-et-Loire. Contrairement à ce que l’on pourrait craindre en entendant "incendie" et "centrale nucléaire" dans la même phrase, le feu s’est produit hors de la zone nucléaire, dans la zone industrielle de l’unité de production n°4.​

L’origine de l’incendie : une navette thermique stationnée qui a pris feu, entraînant la combustion d’une seconde navette stationnée à proximité. Heureusement, ces véhicules étaient inoccupés au moment des faits, et aucun blessé n’est à déplorer.

Une réaction rapide et efficace

Dès la détection du feu, les équipes d’intervention de la centrale sont intervenues rapidement, et les secours extérieurs ont été appelés conformément aux procédures. Le feu a été maîtrisé et déclaré éteint par les sapeurs-pompiers à 13h50. Un plan d’urgence interne a été déclenché à 13h10 et levé à 18h30 après concertation avec l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection (ASNR).

L’eau utilisée pour l’extinction a été collectée par un réseau dédié, immédiatement isolé, évitant ainsi tout rejet dans l’environnement. Les quatre unités de production de la centrale sont restées opérationnelles et à disposition du réseau électrique.

Une centrale sous surveillance

La centrale nucléaire de Chinon, exploitée par EDF, est l’une des plus anciennes de France, avec une mise en service de ses premiers réacteurs dans les années 1960. Elle comprend aujourd’hui quatre réacteurs à eau pressurisée en activité, chacun d’une puissance de 905 MW.​

Des incidents ont déjà été signalés sur le site par le passé, notamment des fuites de liquides de refroidissement ou des erreurs de maintenance. Cependant, l’incident du 28 janvier 2025, bien que spectaculaire, n’a pas eu d’impact sur la sûreté nucléaire ni sur l’environnement.​

Une transparence nécessaire

EDF a communiqué rapidement sur l’incident, informant l’ASNR et la préfecture d’Indre-et-Loire. Cette transparence permet de maintenir la confiance du public dans la gestion des installations nucléaires.​