Les campagnes de sensibilisation mobilisent élus, riverains et professionnels autour du risque industriel, expliquant les comportements à adopter en cas de fuite toxique ou d’incendie sur les sites industriels Seveso environnants.
Le risque industriel peut se développer dans chaque établissement mettant en jeu des produits ou des procédés dangereux, c'est-à-dire dans les industries chimiques (engrais, produits pharmaceutiques, eau de javel) et les industries pétrochimiques (essences, goudrons, gaz de pétrole liquéfie).
La population résidente à proximité de sites comme Tavaux, Beaufort-Orbagna ou Domblans peut accéder aux rapports du DDRM et aux fiches DICRIM locales, pour mieux comprendre le risque et les recommandations comportementales.
La campagne régionale d’information « risques industriels majeurs » déployée en Isère vise à informer les habitants de Grenoble ou Bourgoin‑Jallieu sur les consignes à respecter et les moyens d’alerte disponibles.
Le DDRM de la Gironde recense près de 37 sites Seveso au sein du département, répartis notamment autour de Pauillac, Bassens, Ambès et Saint‑Médard‑en‑Jalles, établissant ainsi un véritable socle de culture du risque industriel.
Le dispositif ORSEC en Martinique intègre un volet spécifique dédié aux accidents industriels, avec activation des cellules CMIC ou CMIR et coordination entre exploitants, services publics et secours en cas d’incident industriel.
Les exploitants des sites Seveso du Calvados sont tenus de mettre en œuvre un Système de Gestion de la Sécurité (SGS) proportionné à leur niveau de risque, incluant formation, audit et communication interne.
Les plans particuliers d’intervention (PPI) de zone mobilisent l’exploitant, le préfet et le maire pour coordonner les secours lors d’un incident dépassant le périmètre industriel, notamment autour de Rouen et du Grand Havre.