Les DICRIM communaux, élaborés par les maires des communes concernées comme Brest ou Rosporden, précisent les conséquences possibles d’un accident industriel, présentent les consignes citoyennes et informent sur les comportements à adopter localement.
Les communes riveraines des établissements Seveso, telles que Dijon, Longvic ou Montbard, reçoivent tous les cinq ans une campagne d’information PPI financée par les exploitants pour expliquer les consignes de sécurité et les procédures à suivre.
Le droit à l’information sur le risque industriel est assuré via les DICRIM élaborés par les communes concernées, qui reprennent les données du DDRM et décrivent les consignes de sécurité à adopter selon les risques identifiés localement.
Le dispositif ORSEC en Martinique intègre un volet spécifique dédié aux accidents industriels, avec activation des cellules CMIC ou CMIR et coordination entre exploitants, services publics et secours en cas d’incident industriel.
Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) du Jura recense les risques industriels par commune, informe sur les risques potentiels et guide les communes dans leurs Plans communaux de sauvegarde (PCS).
À Béthune, le site SI Group figure dans les installations classées, avec un plan d’opération interne (POI) permettant d’organiser les premiers secours en cas d’accident chimique ou incendie industriel.
La mise en œuvre des PPRT autour des sites Seveso, notamment à Lavera ou Fos‑sur‑Mer, impose des servitudes d’urbanisme qui encadrent l’implantation de nouvelles constructions à proximité des sites industriels à risque.
Des plans ORSEC spécifiques pour accidents industriels prévoient l’intervention du préfet, des sapeurs-pompiers et de cellules d’urgence (CMIC/CMIR) pour protéger les citoyens en cas d’accident sur un site à risque.