Des formations et exercices de simulation sont conduits auprès des élus et services municipaux des villes industrielles du Nord, telles que Douai ou Gravelines, pour tester les réactions face à un accident industriel majeur.
Lorsqu’un site Seveso seuil haut est présent, les exploitants financent une campagne PPI (plan particulier d’intervention) pour informer les riverains sur les dangers potentiels, les consignes à suivre et les comportements adaptés.
Le DDRM de Haute‑Garonne guide la mise à jour régulière des DICRIM, des plans communaux de sauvegarde et des actions d’information publiques sur le risque industriel à l’échelle municipale.
Les populations résidant dans les communes entourant Fos‑sur‑Mer et Martigues sont informées régulièrement via des fiches réflexes ou brochures sur les comportements à adopter face à un accident industriel ou un incident technologique.
Le DDRM du Rhône recense ces établissements à risque et oriente les DICRIM municipaux dans des villes comme Lyon 7e (port Édouard‑Herriot), Feyzin, ou Genas, afin d’informer les habitants sur les dangers technologiques potentiels.
Un accident industriel majeur peut avoir des répercussions importantes sur les écosystèmes. On peut assister à une destruction de la faune et de la flore, mais les conséquences d’un accident peuvent également avoir un impact sanitaire (pollution d’une nappe phréatique par exemple).
Dans la Dordogne, plusieurs sites Seveso sont localisés à Bergerac et Neuvic, ce qui requiert une culture du risque industriel bien ancrée dans ces communes, pour informer les populations proches des installations potentiellement dangereuses.
L’information des populations riveraines est organisée tous les cinq ans selon la réglementation, afin de présenter les risques industriels, les procédures de sécurité mises en place et les consignes comportementales en cas d’incident.