Un territoire industriel à haut risque

Dans les Pyrénées-Atlantiques, 21 établissements sont classés Seveso, une désignation qui souligne la présence de substances dangereuses et la nécessité de mesures de sécurité renforcées. Parmi eux, 15 sont classés "seuil haut", impliquant des obligations strictes en matière de prévention des accidents majeurs. Ces sites sont principalement concentrés autour du bassin industriel de Lacq, une zone historiquement liée à l'exploitation du gaz naturel. Des entreprises telles qu'Arkema, Yara, TotalEnergies, Lubrizol ou encore Air Liquide y opèrent, manipulant des produits chimiques, des gaz industriels ou des déchets dangereux.

Des mesures de prévention et d'information

Pour encadrer les risques, des Plans de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) ont été mis en place, notamment autour des plateformes de Lacq-Mont, Pardies et Mourenx. Ces plans visent à réduire les risques à la source, à réglementer l'urbanisation à proximité des sites et à informer les populations sur les comportements à adopter en cas d'incident. Les communes concernées élaborent également des Dossiers d'Information Communaux sur les Risques Majeurs (DICRIM) et des Plans Communaux de Sauvegarde (PCS) pour organiser la réponse en cas de crise.

Une vigilance constante

Bien que le département n'ait pas connu d'accident industriel majeur ces dernières années, la présence de ces sites impose une vigilance constante. Les autorités organisent régulièrement des exercices pour tester les plans d'urgence et sensibiliser les riverains. Les habitants sont encouragés à se tenir informés des risques présents sur leur territoire et à suivre les consignes des autorités en cas d'alerte. La transparence et la communication sont essentielles pour maintenir la confiance et assurer la sécurité de tous.