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Corrèze
Dans les communes corréziennes classées en zone 3, les établissements recevant du public doivent établir un mesurage du radon et renouveler ces mesures périodiquement si les résultats dépassent les seuils réglementaires.
La concentration en radon mesurée dépend autant de la qualité de l’étanchéité du sol et des systèmes de ventilation du logement que du potentiel géologique de la commune, ce qui rend chaque cas individuel unique.
La cartographie officielle du potentiel radon en Corrèze par commune, établie par l’IRSN, permet de cibler les actions de prévention et de sensibilisation sur les zones à exposition possible significative.
Les habitants des communes classées en zone 3 en Corrèze doivent être informés du potentiel radon dans l’annonce des ventes ou locations immobilières, selon les obligations du dossier d’information des acquéreurs et locataires (IAL).
Le guidage technique apporte des conseils pratiques en Corrèze pour choisir le bon emplacement de détecteur de radon (entre 0,8 et 1,5 m du sol, loin des sources de chaleur), afin d’obtenir des mesures fiables.
Les campagnes de sensibilisation en Corrèze, animées par l’ARS Nouvelle‑Aquitaine et les collectivités, visent à inciter les propriétaires à tester l’air intérieur dans les zones à risque identifié pour compléter l’information géologique.
Dans plusieurs communes de Corrèze, comme Varetz et Montaignac‑sur‑Doustre, la classification IRSN positionne les territoires en zone 3, indiquant un potentiel radon significatif lié à la géologie locale riche en uranium et une probabilité élevée de concentrations à l’intérieur des bâtiments.
Dans des communes comme Nespouls ou Saint‑Sornin‑Lavolps, classées en zone 2, le radon peut être présent à un niveau modéré, surtout si le sous‑sol contient des failles ou d’anciens ouvrages souterrains facilitant son transfert.