À Grenoble, la vallée amont de l’Isère est soumise à un risque de crue majeure dès une crue bicentennale, avec des zones urbanisées délimitées par les plans de prévention des risques d’inondation.
Dans les communes comme Tencin, Domène ou Meylan, les DICRIM précisent les gestes à adopter, notamment installer des barrières, ne pas construire dans les zones basses et se tenir informé en cas de crue.
Les inondations sont un risque naturel grave qui peut causer des dégâts importants aux populations et aux infrastructures. La sensibilisation à ce risque est essentielle pour prévenir les pertes humaines et matérielles. Il est important de connaître les mesures préventives et les comportements à adopter en cas d'inondation.
Le système de champs d’inondation contrôlée en aval de Grenoble permet de préserver plusieurs milliers d’hectares d’activité urbaine en cas de crue centennale ou bicentennale.
À Villard‑Bonnot et Saint‑Égréve, des simulations récentes montrent qu’un débit de 1 900 m³/s sur l’Isère pourrait provoquer des débordements importants, ce qui alerte sur la nécessité d’un dimensionnement suffisant des protections.
Le Syndicat mixte du bassin de l’Isère (Symbhi) gère les ouvrages de protection fluviale, coordonne les études hydrauliques et planifie des actions avec les communes comme Goncelin ou La Terrasse.
Dans les communes riveraines comme Crolles ou Bernin, des secteurs sont classifiés en zone inondable réglementée, ce qui impose des restrictions d’urbanisme et des obligations constructives spécifiques.
Entre Pontcharra et Meylan, des barrières et digues renforcées protègent des débordements dès des niveaux de crue décennale, selon le programme d’actions de prévention du bassin Drac‑Romanche.