Goyave Actualités - AlerteCata: la culture du risque et de la résilience.

Chaque année, l'exercice CARIBE WAVE mobilise les pays de la région caraïbe et des zones adjacentes autour d'un objectif commun : tester et améliorer les efforts de préparation face aux tsunamis. Organisé sous l'égide de la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l'UNESCO, cet événement permet de renforcer les plans d'urgence et les mécanismes de coordination régionaux pour réduire les risques liés à ces catastrophes naturelles.

Qui organise CARIBE WAVE ?

L'organisation de cet exercice repose sur un effort collectif. Une équipe spécialisée du Système d'alerte aux tsunamis et aux autres dangers côtiers pour la Caraïbe (CARIBE EWS) en assure la conduite générale. Le Centre international d’information sur les tsunamis de la NOAA/UNESCO (ITIC-CAR) et le Centre d’information sur les tsunamis pour la Caraïbe (CTIC) jouent un rôle central dans la coordination. Des partenaires régionaux, comme le CEPREDENAC, le CDEMA et l'EMIZA, contribuent également à son succès.

L'objectif de l'exercice

L'exercice a pour but de tester l’efficacité des plans d’urgence nationaux et régionaux tout en sensibilisant les communautés locales à l’importance de la préparation face à un tsunami. Il s’agit aussi de permettre aux acteurs locaux de se familiariser avec les procédures et outils de communication d’alerte.

Prochain rendez-vous en 2025

La prochaine édition de CARIBE WAVE aura lieu le 20 mars 2025, à partir de 15h00 UTC. Les participants auront le choix entre deux scénarios réalistes :

Un tsunami provoqué par un séisme de magnitude 8.0 le long de la faille Enriquillo-Plantain Garden.
Un tsunami généré par un séisme de magnitude 8.5 situé à environ 270 km au large des côtes portugaises.

Chaque pays pourra sélectionner le scénario qui répond le mieux à ses besoins en matière de préparation.

Quel scénario sera utilisé pour CARIBE WAVE 2025 ?

Deux scénarios différents seront simulés pour CARIBE WAVE 2025. Chaque pays participant sélectionnera le scénario qui correspond le mieux à ses objectifs. Le premier scénario simule un tsunami généré par un séisme de magnitude 8,0 situé le long de la zone de faille Enriquillo-Plantain Garden. Le deuxième scénario simule un tsunami généré par un séisme de magnitude 8,5 situé à environ 270 km au large des côtes du Portugal.

Carte des scénarios CARIBE WAVE 25

FR – UNESCO/COI Exercice Caribe Wave – Vidéo préparée par ITIC-CAR

Preparing for tsunami risk in the Caribbean – vidéo sur l’exercice régional annuel CARIBE WAVE préparé par l’UNESCO/COI en collaboration avec l’UNDRR. Visible sur YouTube.

Pourquoi participer ?

La région caraïbe est particulièrement vulnérable aux tsunamis, et les impacts sur la vie humaine et les moyens de subsistance peuvent être dévastateurs. Participer à CARIBE WAVE permet :

de tester les plans d’intervention existants,
de former les nouveaux personnels aux procédures d’urgence,
et d’améliorer les systèmes de communication entre les différentes parties prenantes.

C’est aussi l’occasion pour les populations locales de mieux comprendre les risques et d’apprendre les comportements à adopter en cas d’alerte.

Les communications au cœur de l'exercice

L’un des aspects clés de CARIBE WAVE est de tester les communications entre le Centre d'alerte aux tsunamis du Pacifique (PTWC), les points focaux nationaux (TWFP) et les centres nationaux d’alerte (NTWC). Chaque pays est libre de décider comment les messages seront relayés à ses populations. Pour les pays d'Amérique centrale, le CATAC sera responsable de diffuser les messages pour le scénario concernant le Panama.

Une participation internationale

Les 48 pays et territoires membres du CARIBE EWS sont invités à participer. Chacun détermine le niveau d’implication et coordonne les activités sur son territoire.

Pour en savoir plus sur CARIBE WAVE 2025, les consignes d'exercice et les modalités d'inscription, rendez-vous sur le site officiel : caribewave.org.

En participant à CARIBE WAVE, les pays renforcent leur résilience face aux tsunamis, tout en protégeant leurs populations et leurs territoires d’un risque omniprésent dans cette région du globe.