GardFeu de forêt

Jettez les mégots dans un cendrier. Ne fumez pas en forêt.

Dans la zone du Mont Bouquet, entre Anduze et Alès, les massifs forestiers attirent régulièrement l’attention des services de prévention, car ils couvrent près de 50 % du territoire départemental et sont exposés aux vents secs.

Lorsqu’un feu de forêt se déclare dans les massifs des Cévennes gardoises, la base aérienne de Nîmes‑Garons mobilise ses Canadair pour effectuer des largages d’eau rapide afin de contenir la propagation.

En France, 9 feux sur 10 sont d’origine humaine : en cas de sécheresse, de canicule ou de vent fort, un mégot mal éteint jeté depuis une fenêtre de voiture ou en bord de route, une étincelle dans un champ ou un jardin peut suffire à dévaster des hectares de forêt et de végétation en quelques minutes seulement.

Sur les zones du Gard Rhodanien, notamment autour de Saint‑Gilles, les épisodes de sécheresse prolongée associés au mistral favorisent le déclenchement et la propagation rapide d’incendies de végétation.

À Bagnols‑sur‑Cèze, les interfaces entre zones boisées et quartiers urbains sont classées à risque élevé ; la réglementation impose des obligations légales de débroussaillement sur 200 m autour des massifs végétaux.

À Uzès, les exploitations agricoles proches de landes ou garrigues doivent respecter un débroussaillement obligatoire, afin de réduire l’intensité et la propagation potentielle des feux venant des zones sauvages.

La carte journalière de vigilance feu de forêt est découpée en neuf zones météo dans le Gard : des niveaux jaune, orange ou rouge imposent des interdictions d’emploi du feu près des massifs.