Même après s’être affaibli, un cyclone peut continuer à impacter le climat à des milliers de kilomètres. En devenant une tempête post-tropicale, il peut provoquer des pluies abondantes, des vents forts ou des vagues importantes bien loin de son lieu d’origine.
Les cyclones tropicaux naissent au-dessus des eaux chaudes (au moins 26°C) des océans tropicaux. Ils se forment lorsque l'évaporation intense de l'eau crée une masse d'air chaud et humide qui s’élève et commence à tourbillonner sous l'effet de la rotation terrestre.
Un cyclone de forte intensité peut générer autant d'énergie en une journée que la consommation électrique mondiale annuelle. Impressionnant, non ?
L'œil du cyclone, au centre, est une zone de calme presque surnaturel où le vent est faible et le ciel parfois dégagé. Mais attention : c’est la zone entourant cet œil, le mur de l'œil, qui est la plus dangereuse avec des vents extrêmes et des pluies torrentielles.
Face à un cyclone, la prévention est essentielle : abris renforcés, kits d’urgence, plans d’évacuation et informations fiables peuvent sauver des vies. S’informer et agir en amont reste le meilleur moyen de réduire les risques.
Les cyclones tropicaux deviennent de plus en plus intenses en raison du réchauffement climatique. Des océans plus chauds fournissent davantage d’énergie à ces phénomènes, augmentant la puissance des vents et les précipitations associées.
Contrairement aux idées reçues, les vents violents ne causent pas toujours les pires dégâts. Les pluies torrentielles, provoquant des inondations et des glissements de terrain, et les ondes de tempête, qui élèvent le niveau de la mer, sont souvent les plus meurtrières.
Aussi destructeurs soient-ils, les cyclones jouent un rôle dans la régulation climatique. Ils redistribuent la chaleur des océans vers l'atmosphère et participent à équilibrer les températures sur la planète. Une preuve que même les forces les plus redoutables de la nature ont leur place dans l’écosystème !