Cartographier les zones à risque, planifier des évacuations, former les populations et surveiller les alertes météo sont nécessaires pour limiter l’impact des submersions marines.
Les littoraux plats, les estuaires et les deltas sont particulièrement exposés à ce risque. Des villes comme Jakarta, New York ou Venise en subissent déjà les conséquences.
La submersion marine survient lorsque l’eau de mer envahit les terres habituellement émergées. Cela peut être causé par des tempêtes, des cyclones, des marées hautes ou encore des tsunamis.
Même des vents modérés, s’ils persistent longtemps, peuvent générer des submersions marines, surtout sur des côtes basses et plates comme celles de l'Atlantique ou des lagunes.
Des digues, brise-lames et systèmes de drainage sont souvent construits pour protéger les côtes. Mais ils doivent être correctement entretenus pour rester efficaces face à des phénomènes de plus en plus intenses.
L’élévation du niveau de la mer, due à la fonte des glaciers et à la dilatation thermique des océans, rend les submersions marines plus fréquentes et plus graves.
Les grandes marées, combinées à des vents puissants, augmentent considérablement le risque de submersion. Les marées du siècle sont particulièrement redoutées dans ce contexte.
Les mangroves, dunes et récifs coralliens sont de précieux boucliers naturels contre les submersions. Leur préservation est une arme efficace pour limiter les dégâts.