Un cyclone de forte intensité peut générer autant d'énergie en une journée que la consommation électrique mondiale annuelle. Impressionnant, non ?
Saviez-vous qu’un cyclone tropical peut aussi être appelé ouragan ou typhon ? Tout dépend de l’océan où il se développe : Atlantique ou Pacifique Nord-Est (ouragan), Pacifique Nord-Ouest (typhon) ou Océan Indien (cyclone).
Chaque cyclone porte un prénom tiré d’une liste pré-établie. Si une tempête est particulièrement destructrice, son nom est retiré de la liste et ne sera plus jamais utilisé.
Même après s’être affaibli, un cyclone peut continuer à impacter le climat à des milliers de kilomètres. En devenant une tempête post-tropicale, il peut provoquer des pluies abondantes, des vents forts ou des vagues importantes bien loin de son lieu d’origine.
Les cyclones tropicaux deviennent de plus en plus intenses en raison du réchauffement climatique. Des océans plus chauds fournissent davantage d’énergie à ces phénomènes, augmentant la puissance des vents et les précipitations associées.
Aujourd’hui, les satellites, radars et avions chasseurs de cyclones permettent de suivre leur trajectoire et leur intensité avec une précision impressionnante, offrant un précieux temps de préparation aux populations exposées.
Face à un cyclone, la prévention est essentielle : abris renforcés, kits d’urgence, plans d’évacuation et informations fiables peuvent sauver des vies. S’informer et agir en amont reste le meilleur moyen de réduire les risques.
L'œil du cyclone, au centre, est une zone de calme presque surnaturel où le vent est faible et le ciel parfois dégagé. Mais attention : c’est la zone entourant cet œil, le mur de l'œil, qui est la plus dangereuse avec des vents extrêmes et des pluies torrentielles.