Les exercices de simulation de crise mobilisent les mairies, services départementaux et industriels à Saint‑Vulbas, Balan ou Lagnieu pour tester les plans de secours et préparer la population face aux scénarios d’accident technologique.
A partir du DDRM, le maire doit réaliser un document d'information communal sur les risques majeurs (DICRIM) afin d'informer ses administrés et surtout leur présenter les consignes de sauvegarde à appliquer en cas d'accident majeur. Il est à la disposition des habitants dans leur mairie.
Des PPRT (Plans de Prévention des Risques Technologiques) sont appliqués autour des zones industrielles de Balan, Saint‑Vulbas et Blyes pour encadrer l’urbanisation et imposer des servitudes dans les secteurs exposés.
On distingue deux niveaux, seuil haut et seuil bas, afin que les mesures soient adaptées à la taille et au type d’établissement grâce à une étude de dangers réalisée pour chaque établissement. Ils sont ensuite soumis à des contrôles fréquents et des exercices de simulation.
En France, les activités susceptibles de provoquer un danger grave pour l’homme et l’environnement sont soumises à autorisation environnementale. C’est le cas des établissements Seveso.
Les industries chimiques fabriquent des produits chimiques de base, des produits destinés à l'agroalimentaire (notamment les engrais), les produits pharmaceutiques et de consommation courante (eau de javel, etc.).
Un accident industriel majeur peut avoir des répercussions importantes sur les écosystèmes. On peut assister à une destruction de la faune et de la flore, mais les conséquences d’un accident peuvent également avoir un impact sanitaire (pollution d’une nappe phréatique par exemple).
L’un des sites les plus surveillés est celui de TREDI à Saint‑Vulbas, exploité pour l’élimination de déchets dangereux : une enceinte isolée (« bunker ») permet d’atténuer les scénarios d’accident en limitant les distances d’effet toxique.