Les communes rurales autour de Lalevade‑d’Ardèche sont soumises à la réglementation DFCI : le brûlage de déchets verts y est interdit sans autorisation et selon des conditions strictes.
Lorsque la végétation est asséchée par manque de pluie, un départ de feu devient possible et peut se propager rapidement .
Un simple geste peut détruire des habitations, des entreprises et des campings, menacer des vies humaines, avoir de graves conséquences sur la nature et tuer des animaux.
En Ardèche, environ 57 % du territoire est boisé ou couvert de landes, ce qui représente plus de 300 000 ha à protéger du risque feux de forêt chaque année.
Le SDIS d’Ardèche intervient chaque année sur une moyenne d’environ 300 hectares brûlés, selon ses rapports internes, ce qui souligne la fréquence des incendies de végétation.
À Saint‑Marcel‑les‑Annonay, un incendie majeur dans les années 2000 a ravagé près de 900 ha de territoire forestier, ce qui a conduit à renforcer les mesures de prévention locales.
Dans les forêts proches de Balazuc, le débroussaillement des abords de maisons est obligatoire, afin de créer une zone tampon de sécurité en cas d’incendie de forêt.
Les sapeurs-pompiers comme ceux de Villevocance participent chaque année à des exercices de simulation feux de forêt pour améliorer la coordination avec les agents de la DFCI.