Le risque industriel peut se développer dans chaque établissement mettant en jeu des produits ou des procédés dangereux, c'est-à-dire dans les industries chimiques (engrais, produits pharmaceutiques, eau de javel) et les industries pétrochimiques (essences, goudrons, gaz de pétrole liquéfie).
La réduction du risque à la source est encouragée par l’exploitant des installations industrielles dans la zone portuaire, via des études de dangers renforcées et des mises à niveau régulières des dispositifs de sécurité sur les sites Seveso.
Seveso est une commune italienne victime en juillet 1976 d’un accident technologique. Un nuage d’herbicide contenant des produits toxiques s’échappe d’une usine chimique et contamine les alentours. Cette catastrophe très médiatisée va démontrer des manquements graves en matière de sécurité et va inciter les États européens à se doter d’une politique commune en matière de prévention des risques majeurs.
Les effets thermiques sont liés à une combustion d’un produit inflammable ou à une explosion.
La mise en œuvre des PPRT autour des sites Seveso, notamment à Lavera ou Fos‑sur‑Mer, impose des servitudes d’urbanisme qui encadrent l’implantation de nouvelles constructions à proximité des sites industriels à risque.
Les sites Seveso produisent ou stockent des substances pouvant être dangereuses pour l’homme et l’environnement. Ils sont soumis à une réglementation très encadrée qui vise à identifier et à prévenir les risques d’accident pour en limiter l’impact.
En France, les activités susceptibles de provoquer un danger grave pour l’homme et l’environnement sont soumises à autorisation environnementale. C’est le cas des établissements Seveso.
À Marseille et ses abords industriels, des commissions locales de suivi (anciennement CLIC puis CSS) rassemblent élus, riverains et représentants d’État pour promouvoir le dialogue autour des activités industrielles à risque.