Un accident industriel majeur peut avoir des répercussions importantes sur les écosystèmes. On peut assister à une destruction de la faune et de la flore, mais les conséquences d’un accident peuvent également avoir un impact sanitaire (pollution d’une nappe phréatique par exemple).
Les habilitations à l’information du public en matière de risque industriel font partie des obligations pour les communes concernées, qui doivent aussi intégrer ces informations dans les transactions immobilières via les documents d’information des acquéreurs ou locataires.
Les populations résidant dans les communes entourant Fos‑sur‑Mer et Martigues sont informées régulièrement via des fiches réflexes ou brochures sur les comportements à adopter face à un accident industriel ou un incident technologique.
Depuis 1987, les citoyens ont droit à l'information sur les risques majeurs auxquels ils sont soumis sur leur lieu de travail et dans leur lieu de résidence.
On distingue deux niveaux, seuil haut et seuil bas, afin que les mesures soient adaptées à la taille et au type d’établissement grâce à une étude de dangers réalisée pour chaque établissement. Ils sont ensuite soumis à des contrôles fréquents et des exercices de simulation.
Les industries pétrochimiques produisent l’ensemble des produits dérivés du pétrole (essences, goudrons, gaz de pétrole liquéfié).
Les industries chimiques fabriquent des produits chimiques de base, des produits destinés à l'agroalimentaire (notamment les engrais), les produits pharmaceutiques et de consommation courante (eau de javel, etc.).
Le partenariat entre services de l’État, SPPPI (Secrétariat Permanent de Prévention des Pollutions Industrielles) et associations locales permet aux communes comme Martigues d’animer une culture du risque mutualisée au niveau départemental.