Le partenariat entre services de l’État, SPPPI (Secrétariat Permanent de Prévention des Pollutions Industrielles) et associations locales permet aux communes comme Martigues d’animer une culture du risque mutualisée au niveau départemental.
Les populations résidant dans les communes entourant Fos‑sur‑Mer et Martigues sont informées régulièrement via des fiches réflexes ou brochures sur les comportements à adopter face à un accident industriel ou un incident technologique.
Un accident industriel majeur peut avoir des répercussions importantes sur les écosystèmes. On peut assister à une destruction de la faune et de la flore, mais les conséquences d’un accident peuvent également avoir un impact sanitaire (pollution d’une nappe phréatique par exemple).
Le risque industriel peut se développer dans chaque établissement mettant en jeu des produits ou des procédés dangereux, c'est-à-dire dans les industries chimiques (engrais, produits pharmaceutiques, eau de javel) et les industries pétrochimiques (essences, goudrons, gaz de pétrole liquéfie).
La réduction du risque à la source est encouragée par l’exploitant des installations industrielles dans la zone portuaire, via des études de dangers renforcées et des mises à niveau régulières des dispositifs de sécurité sur les sites Seveso.
Les effets thermiques sont liés à une combustion d’un produit inflammable ou à une explosion.
A partir du DDRM, le maire doit réaliser un document d'information communal sur les risques majeurs (DICRIM) afin d'informer ses administrés et surtout leur présenter les consignes de sauvegarde à appliquer en cas d'accident majeur. Il est à la disposition des habitants dans leur mairie.
Le DDRM du département identifie la présence de 70 établissements classés Seveso (dont une majorité de seuil haut) dans la zone d’Etang de Berre, ce qui valorise la culture du risque à travers l’accès à l’information via le dossier départemental et les DICRIM communaux.