Les séismes dont la magnitude dépasse 8,7 comme celui du Japon du 11 mars 2011 et celui de Sumatra du 26 décembre 2004 (Mw 9,2) induisent des tsunamis majeurs qui provoquent des inondations le long des côtes de tout le bassin océanique concerné.
La France continentale, notamment la côte atlantique, reste vulnérable à des tsunamis transatlantiques, comme celui de 1755 suite au séisme de Lisbonne.
L’amplitude du tsunami généré augmente avec la magnitude du séisme. A partir d’une magnitude 8, le séisme peut générer un tsunami potentiellement dévastateur au niveau d’une mer ou d’un bassin océanique.
Les signaux caractéristiques d’un tsunami détectés en Méditerranée – comme une secousse inhabituelle, le retrait rapide de la mer ou un bruit sourd – sont inclus dans les fiches réflexes remises aux communes à risque.
Les communes littorales comme Marseille, Martigues ou Cassis sont couvertes par un plan d’alerte tsunami qui inclut l’activation du plan communal de sauvegarde en cas de déclenchement d’alerte officielle.
Les campagnes de prévention en mairie, notamment à Marseille et Cassis, distribuent des cartes montrant les zones inondables par tsunami et les itinéraires pour atteindre les points hauts.
Le Cent-Orsec Tsunami du département articule les mesures d’évacuation, la sécurisation des zones portuaires comme celles de Fos-sur-Mer ou de l’étang de Berre, ainsi que la sauvegarde des populations en cas de vague.
Les services du littoral rappellent que dans les zones exposées comme la Camargue ou les plages sud-marseillaises, accéder à un point haut ou à l’intérieur d’un bâtiment solide peut sauver des vies en cas de tsunami.