Les campagnes de prévention en mairie, notamment à Marseille et Cassis, distribuent des cartes montrant les zones inondables par tsunami et les itinéraires pour atteindre les points hauts.
Le Cent-Orsec Tsunami du département articule les mesures d’évacuation, la sécurisation des zones portuaires comme celles de Fos-sur-Mer ou de l’étang de Berre, ainsi que la sauvegarde des populations en cas de vague.
Sur le littoral des Bouches-du-Rhône – notamment autour de Marseille et des Calanques – un risque de tsunami est prévu par les services de l’État, entraînant la mise en place d’un dispositif départemental Orsec dédié à cette menace.
Le plan Orsec-Tsunami a été validé par le préfet pour la Côte bleue, Cassis et la Camargue, afin de gérer des situations extrêmes mêlant tsunami et enjeux industriels ou environnementaux.
Les communes littorales comme Marseille, Martigues ou Cassis sont couvertes par un plan d’alerte tsunami qui inclut l’activation du plan communal de sauvegarde en cas de déclenchement d’alerte officielle.
Un tsunami est provoqué par un séisme sous marin ou côtier se produisant à faible profondeur (moins de 50 km de profondeur) et possédant une magnitude d’au moins 6,5.
L’amplitude du tsunami généré augmente avec la magnitude du séisme. A partir d’une magnitude 8, le séisme peut générer un tsunami potentiellement dévastateur au niveau d’une mer ou d’un bassin océanique.
Le littoral de l’Arc Méditerranéen peut être confronté à des tsunamis provoqués par des séismes majeurs survenus au large des côtes françaises, italiennes et du Maghreb. Les plages, les ports et les zones urbanisées les plus proches de la mer peuvent alors être impactés.