Les effets mécaniques sont liés à une surpression, résultant d’une onde de choc (déflagration ou détonation), provoquée par une explosion.
Même dans les villes plus petites ou rurales du département, la sensibilisation aux risques industriels passe par des supports réguliers diffusés aux mairies et aux populations exposées selon le DDRM et les DICRIM communaux.
Les exploitants des sites comme celui de Saint‑Hervé ou du port du Légué doivent tenir à jour un Plan d’Opération Interne (POI), qui permet d’anticiper une éventuelle fuite toxique ou explosion dans l’installation même.
Dans les Côtes‑d’Armor, cinq établissements Seveso seuil haut et sept seuil bas sont présents, notamment à Ploufragan, Lamballe‑Armor et Saint‑Hervé, ce qui rend la culture du risque industriel particulièrement importante dans ces communes.
Le risque industriel peut se développer dans chaque établissement mettant en jeu des produits ou des procédés dangereux, c'est-à-dire dans les industries chimiques (engrais, produits pharmaceutiques, eau de javel) et les industries pétrochimiques (essences, goudrons, gaz de pétrole liquéfie).
Le département dispose d’un Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) qui recense les sites industriels à risque et diffuse aux mairies comme celles de Saint‑Brieuc ou Lannion les informations nécessaires pour élaborer le DICRIM communal.
Le département encourage la formation des élus municipaux à la culture du risque technologique, afin qu’ils comprennent le fonctionnement des PPI, du DICRIM et les obligations en matière d’information préventive vis-à-vis de leurs administrés.
Un risque industriel majeur est la probabilité d'un événement accidentel se produisant sur un site industriel et entraînant des conséquences immédiates graves pour le personnel, les populations avoisinantes, les biens et l'environnement.