Certaines communes bordelaises comme Saint‑Médard‑en‑Jalles disposent de CSS (Commissions de Suivi de Site) locales impliquant riverains, industriels et autorités pour entretenir la culture du risque industriel et surveiller la conformité des sites.
Le risque industriel peut se développer dans chaque établissement mettant en jeu des produits ou des procédés dangereux, c'est-à-dire dans les industries chimiques (engrais, produits pharmaceutiques, eau de javel) et les industries pétrochimiques (essences, goudrons, gaz de pétrole liquéfie).
Saint‑Estèphe fait partie des communes de Gironde mentionnées dans le DDRM comme exposées à un risque industriel lié à la présence d’installations classées, entraînant des messages préventifs et des fiches réflexes diffusées dans les DICRIM communaux.
La coordination crise industrielle en Gironde repose sur les dispositifs ORSEC et CMIC/CMIR, mobilisant les mairies comme celles de Pauillac ou Bassens en cas d’accident majeur pour intervenir dans un rayon défini autour du site industriel.
En France, les activités susceptibles de provoquer un danger grave pour l’homme et l’environnement sont soumises à autorisation environnementale. C’est le cas des établissements Seveso.
Un accident industriel majeur peut altérer l’outil économique d’une zone. Les entreprises, les réseaux d’eaux, téléphonique et électrique, les routes ou voies de chemin de fer voisines du lieu de l’accident peuvent être détruits ou gravement endommagés.
Les industries pétrochimiques produisent l’ensemble des produits dérivés du pétrole (essences, goudrons, gaz de pétrole liquéfié).
Dans le département de la Gironde, la commune de Pauillac est concernée par un site industriel SEVESO, ce qui implique l’application d’un PPRT pour encadrer les risques technologiques et informer les riverains des consignes à respecter en cas d’alerte.