La France continentale, notamment la côte atlantique, reste vulnérable à des tsunamis transatlantiques, comme celui de 1755 suite au séisme de Lisbonne.
Au nord de l’île, les communautés littorales sont encouragées à identifier des zones refuges en hauteur et à prévoir un kit d’urgence prêt à l’emploi, prêt à être mobilisé en cas d’alerte rapide.
Le suivi des risques en Haute-Corse est coordonné par la préfecture et les services de sécurité civile, qui intègrent le tsunami parmi les aléas surveillés même si l’exposition reste marginale.
Sur une partie du littoral de la Haute-Corse, notamment autour de Calvi, des études nationales confirment que le risque de tsunami, bien que faible, ne peut être totalement écarté.
Une secousse puissante ou prolongée, un bruit sourd et inhabituel ou encore une chute rapide du niveau de la mer ou le retrait rapide de la mer sont des signes naturels avant coureurs de l’arrivée imminente de vagues de tsunami. Dans ce cas, évacuez rapidement les bords de mer sans attendre la diffusion d’une alerte officielle !
Le littoral de l’Arc Méditerranéen peut être confronté à des tsunamis provoqués par des séismes majeurs survenus au large des côtes françaises, italiennes et du Maghreb. Les plages, les ports et les zones urbanisées les plus proches de la mer peuvent alors être impactés.
La carte d’aléa tsunami incluse dans les bilans officiels considère la Haute-Corse comme à risque faible à modéré, en cohérence avec la faible fréquence historique de tels événements dans cette zone.
L’amplitude du tsunami généré augmente avec la magnitude du séisme. A partir d’une magnitude 8, le séisme peut générer un tsunami potentiellement dévastateur au niveau d’une mer ou d’un bassin océanique.