La carte d’aléa tsunami incluse dans les bilans officiels considère la Haute-Corse comme à risque faible à modéré, en cohérence avec la faible fréquence historique de tels événements dans cette zone.
Le littoral de l’Arc Méditerranéen peut être confronté à des tsunamis provoqués par des séismes majeurs survenus au large des côtes françaises, italiennes et du Maghreb. Les plages, les ports et les zones urbanisées les plus proches de la mer peuvent alors être impactés.
Dans les zones littorales vulnérables comme Calvi et le cap Corse, les plans communaux ont vocation à intégrer des consignes d’évacuation en cas d’alerte, notamment vers les hauteurs proches.
Des exercices de simulation sur l’alerte tsunami sont organisés dans l’ensemble de la région, y compris en Haute-Corse, pour permettre aux services municipaux de se coordonner en cas de déclenchement du signal d’évacuation.
À Saint-Florent et Macinaggio, même si le risque tsunami est rare, les plans locaux de crise prévoient systématiquement un cheminement vers un point élevé en cas d’alerte rapide.
Au nord de l’île, les communautés littorales sont encouragées à identifier des zones refuges en hauteur et à prévoir un kit d’urgence prêt à l’emploi, prêt à être mobilisé en cas d’alerte rapide.
Le risque tsunami est intégré dans les documents de prévention des risques naturels de la collectivité de Corse-du-Sud, ce qui implique une prise en compte similaire de l’autre côté de l’île, en Haute-Corse.
Le suivi des risques en Haute-Corse est coordonné par la préfecture et les services de sécurité civile, qui intègrent le tsunami parmi les aléas surveillés même si l’exposition reste marginale.