Limoges et ses alentours hébergent plusieurs installations Seveso seuil bas ou haut, comme Mazal (production chimique) ou Primagaz, ce qui génère un zonage réglementé et impose des exigences de communication du risque aux riverains.
Les effets mécaniques sont liés à une surpression, résultant d’une onde de choc (déflagration ou détonation), provoquée par une explosion.
Les documents DICRIM des communes situées à proximité des sites classés comportent des consignes précises pour les riverains, notamment les réflexes à adopter en cas de fuite, incendie ou explosion industrielle.
Les protocoles ORSEC, les Plans Particuliers d’Intervention (PPI) et les cellules CMIC/CMIR sont activables en mobilité départementale pour coordonner les secours autour des sites industriels à risque.
Les effets thermiques sont liés à une combustion d’un produit inflammable ou à une explosion.
Un accident industriel majeur peut avoir des répercussions importantes sur les écosystèmes. On peut assister à une destruction de la faune et de la flore, mais les conséquences d’un accident peuvent également avoir un impact sanitaire (pollution d’une nappe phréatique par exemple).
Le dossier départemental sur les risques majeurs (DDRM), réalisé par le préfet, permet de connaître, pour chaque commune du département, la liste des risques majeurs auxquels elle est soumise.
Les industries chimiques fabriquent des produits chimiques de base, des produits destinés à l'agroalimentaire (notamment les engrais), les produits pharmaceutiques et de consommation courante (eau de javel, etc.).