Les outils de prévision, modélisation du risque et remontée d’alerte sont intégrés aux processus de gestion du risque en Occitanie, impliquant notamment la préfecture de l’Hérault en liaison avec le CNRS et les services de sécurité civile.
L’amplitude du tsunami généré augmente avec la magnitude du séisme. A partir d’une magnitude 8, le séisme peut générer un tsunami potentiellement dévastateur au niveau d’une mer ou d’un bassin océanique.
Même si le risque tsunami est peu probable, il est pris en compte dans la culture du risque littoral en Hérault, notamment via des exercices communaux et la diffusion de consignes adaptées au contexte méditerranéen.
À Sète et dans les zones portuaires voisines, le réflexe conseillé en cas d’évacuation tsunami est de gagner immédiatement les points hauts identifiés ou les étages supérieurs des bâtiments solides, sans attendre d’alerte officielle.
Une secousse puissante ou prolongée, un bruit sourd et inhabituel ou encore une chute rapide du niveau de la mer ou le retrait rapide de la mer sont des signes naturels avant coureurs de l’arrivée imminente de vagues de tsunami. Dans ce cas, évacuez rapidement les bords de mer sans attendre la diffusion d’une alerte officielle !
Des campagnes de sensibilisation autour du risque tsunami sont mises en place dans certaines municipalités du littoral héraultais, pour informer clairement sur les signaux naturels annonciateurs comme le retrait brutal de la mer.
Un tsunami est provoqué par un séisme sous marin ou côtier se produisant à faible profondeur (moins de 50 km de profondeur) et possédant une magnitude d’au moins 6,5.
Les séismes dont la magnitude dépasse 8,7 comme celui du Japon du 11 mars 2011 et celui de Sumatra du 26 décembre 2004 (Mw 9,2) induisent des tsunamis majeurs qui provoquent des inondations le long des côtes de tout le bassin océanique concerné.