Le suivi des risques repose sur une collaboration entre Météo‑France, le SDIS, l’ONF et les services de l’État, utilisant quotidiennement un indice de danger prédictif pour localiser les zones les plus exposées.
La végétation littorale dite de “vous” (feu de voune), fréquente près des ravines ou des remparts, nécessite des techniques d’extinction spécifiques et une veille post‑incendie prolongée pour éviter les reprises en zone brûlée.
Les services déconcentrés imposent des interdictions strictes d’écobuage ou de brûlage à l’air libre de mi‑août à mi‑janvier, période durant laquelle la végétation est particulièrement inflammable.
Le volume annuel des interventions montre que plusieurs centaines de départs de feu de végétation sont recensés chaque saison sèche, entraînant des mobilisations répétées du SDIS et de l’ONF dans les zones forestières.
Lorsque la végétation est asséchée par manque de pluie, un départ de feu devient possible et peut se propager rapidement .
À Cilaos et dans les cirques comme Mafate, les conditions de sécheresse en altitude associées aux vents forts augmentent la probabilité d’incendies particulièrement difficiles à maîtriser dans des zones escarpées.
Sur l’Ouest de La Réunion, autour de Saint‑Paul et de l’Étang‑Salé, les formations végétales (landes, tamarinaies, forêts sèches) sont considérées comme les plus combustibles, selon les études environnementales établies par les services de la préfecture.
Jettez les mégots dans un cendrier. Ne fumez pas en forêt.