Dans les secteurs comme M’Tsapéré ou Miréréni, l’extinction des foyers doit être assurée jusqu’à absence totale de fumée, avec un dispositif d’alerte (pompiers) prêt à intervenir en cas de propagation.
À Koumac, un feu de broussailles dans un terrain de friche est souvent alimenté par le vent dominant lorsqu’il coïncide avec une période de forte sécheresse.
À Acoua, les services de secours rappellent que chaque départ de feu doit être signalé immédiatement au 112 afin d’engager une intervention rapide sur les terrains incandescents.
En France, 9 feux sur 10 sont d’origine humaine : en cas de sécheresse, de canicule ou de vent fort, un mégot mal éteint jeté depuis une fenêtre de voiture ou en bord de route, une étincelle dans un champ ou un jardin peut suffire à dévaster des hectares de forêt et de végétation en quelques minutes seulement.
Faites votre barbecue chez vous, sur une terrasse et loin de la végétation qui peut s'enflammer.
À Dembéni, les experts alertent sur le fait que les feux sont la plupart du temps d’origine humaine, en particulier des brûlages hors réglementation ou des mégots jetés dans des zones sèches.
Dans les communes de Choungui et Koungou, le recours au brûlage agricole est strictement encadré : seule l’incinération de végétaux coupés et regroupés, déclarée préalablement, est autorisée.
À Kondéni, l’arrêté préfectoral interdit tout usage du feu non domestique toute l’année sur l’ensemble de l’île sans autorisation administrative préalable.