Lorsque la végétation est asséchée par manque de pluie, un départ de feu devient possible et peut se propager rapidement .
La DRAAF et la préfecture de Bretagne participent à un plan interdépartemental visant à classer 69 communes d’Ille‑et‑Vilaine comme prioritaires pour la prévention des feux de végétation.
À Rennes, la grande forêt domaniale de Rennes‑Liffré est classée zone à risque élevé : en période sèche, la végétation asphyxie les sols et favorise la propagation des feux à grande vitesse.
Dans le secteur de Brocéliande, qui regroupe des communes comme Paimpont et Saint‑Léry, la sécheresse estivale rend les landes très inflammables, nécessitant une surveillance renforcée.
Un simple geste peut détruire des habitations, des entreprises et des campings, menacer des vies humaines, avoir de graves conséquences sur la nature et tuer des animaux.
Les autorités rappellent que 9 feux de végétation sur 10 sont d’origine humaine, souvent liés à des mégots jetés depuis un véhicule ou à un brûlage agricole non maîtrisé.
En France, 9 feux sur 10 sont d’origine humaine : en cas de sécheresse, de canicule ou de vent fort, un mégot mal éteint jeté depuis une fenêtre de voiture ou en bord de route, une étincelle dans un champ ou un jardin peut suffire à dévaster des hectares de forêt et de végétation en quelques minutes seulement.
La réglementation départementale interdit tout feu à moins de 200 mètres des massifs forestiers, y compris fumer ou brûler déchets verts, sauf dans des dispositifs aménagés adjacents aux habitations.