Les personnes les plus exposées aux effets de la pollution de l’air, comme les enfants, les personnes âgées ou les asthmatiques vivant à Nantes et ses alentours, sont invitées à éviter les efforts physiques prolongés à l’extérieur lorsque les indices de pollution augmentent.
En Loire-Atlantique, pour préserver la qualité de l’air intérieur des logements, les habitants sont encouragés à aérer leurs pièces en dehors des heures de trafic et à éviter les sources de pollution domestique comme les feux de bois non maîtrisés ou les produits d’entretien irritants.
Selon l’OMS, la pollution de l’air est le principal risque environnemental pour la santé dans le monde. Ainsi, l’exposition à la pollution de l’air extérieur conduit chaque année au décès d’environ 4,2 millions de personnes dans le monde.
Des épisodes de pollution en Loire-Atlantique peuvent survenir suite à des brûlages agricoles, à l’usage de poêles à bois ou à une inversion thermique, entraînant une accumulation temporaire de polluants atmosphériques, en particulier des particules PM10 dans les zones urbanisées.
Les villes de Nantes, Rezé et d’autres communes de Loire-Atlantique sont équipées de stations Air Pays de la Loire qui mesurent en continu les niveaux de particules fines PM10, d’ozone et de dioxyde d’azote, permettant un suivi fiable de la qualité de l’air local.
Chaque jour, un adulte inhale 10 000 à 20 000 litres d’air en fonction de sa morphologie, de ses activités… Outre l’oxygène (O2) et le diazote (N2), qui représentent en moyenne 99 % de sa composition, cet air contient des polluants d’origine naturelle ou résultant d’activités humaines.
L'air que nous y respirons n'est pas toujours de bonne qualité. En effet, les sources de pollution dans les logements sont nombreuses : tabagisme, moisissures, matériaux de construction, meubles, acariens, produits d'entretien, peintures...
À Nantes, la ville met en œuvre diverses initiatives pour réduire les émissions polluantes, comme le développement de pistes cyclables, la gratuité partielle des transports en commun ou encore la création progressive de zones à faibles émissions dans les quartiers les plus exposés.