Durant les épisodes de canicule, les personnes âgées, enfants ou malades du Morbihan sont invités à réduire leurs activités physiques, à boire régulièrement de l’eau et à passer plusieurs heures dans un lieu frais.
La sécheresse peut avoir des effets dévastateurs sur l'environnement, l'agriculture, l'approvisionnement en eau potable, et la santé humaine. Elle peut entraîner des pénuries d'eau, des incendies de forêt, une diminution de la production alimentaire, et des conséquences socio-économiques graves. Il est crucial de sensibiliser à l'impact de la sécheresse pour mieux la prévenir et la gérer.
Faune et flore souffrent également des sécheresses prolongées. Les animaux doivent migrer vers des zones où l’eau est disponible, ce qui perturbe les écosystèmes. Les plantes, quant à elles, risquent de mourir ou de voir leur cycle de reproduction perturbé par le manque d’eau. Ces déséquilibres écologiques peuvent avoir des effets en cascade sur toute la chaîne alimentaire.
La combinaison de chaleur intense, de sécheresse prolongée et de vents forts constitue un cocktail dangereux pour les incendies de forêt. Ces derniers peuvent se propager rapidement et causer des destructions massives, tant pour l’environnement que pour les infrastructures humaines. En plus des dégâts matériels, ces incendies libèrent d’énormes quantités de CO2, contribuant au changement climatique.
Pendant un épisode de forte chaleur dans le Morbihan, les températures peuvent atteindre 36 °C en journée tandis que les nuits restent chaudes avec des minimales autour de 20 à 24 °C, rendant le rafraîchissement difficile pour certaines populations.
Lorsqu’une sécheresse s’installe, les sols subissent des transformations importantes. Ils perdent leur humidité, deviennent durs, se fissurent et deviennent parfois impropres à la culture. Ce phénomène aggrave également le risque d’érosion, augmentant la vulnérabilité des terrains face aux pluies futures et rendant la gestion agricole plus complexe.
Le département enregistre un déficit hydrique global d’environ 35 % depuis le début de l’année 2025, avec un indice d’humidité des sols inférieur à la normale et des nappes phréatiques à des niveaux modérément bas (arrêté préfectoral juin‑juillet 2025).
Aujourd’hui, près de 2 milliards de personnes vivent dans des régions où l’eau se fait rare. Avec la hausse des températures et l’augmentation de la population mondiale, cette situation pourrait s’aggraver, plaçant encore plus de communautés en situation de stress hydrique critique, où la demande dépasse les ressources disponibles.