Les effets thermiques sont liés à une combustion d’un produit inflammable ou à une explosion.
On distingue deux niveaux, seuil haut et seuil bas, afin que les mesures soient adaptées à la taille et au type d’établissement grâce à une étude de dangers réalisée pour chaque établissement. Ils sont ensuite soumis à des contrôles fréquents et des exercices de simulation.
Le Plan d’Opération Interne (POI) est tenu par les exploitants des sites industriels à risque dans le Nord, comme Nyrstar à Auby ou BASF à Gravelines, pour organiser les premiers secours sur site en cas d’incident.
Un accident industriel majeur peut altérer l’outil économique d’une zone. Les entreprises, les réseaux d’eaux, téléphonique et électrique, les routes ou voies de chemin de fer voisines du lieu de l’accident peuvent être détruits ou gravement endommagés.
Le dossier départemental sur les risques majeurs (DDRM), réalisé par le préfet, permet de connaître, pour chaque commune du département, la liste des risques majeurs auxquels elle est soumise.
Dans le département du Nord, cinquante-deux établissements Seveso (trente-cinq seuil haut et dix-sept seuil bas) sont implantés dans des communes comme Dunkerque, Douai, Valenciennes ou Lille, rendant le risque industriel bien présent sur le territoire.
A partir du DDRM, le maire doit réaliser un document d'information communal sur les risques majeurs (DICRIM) afin d'informer ses administrés et surtout leur présenter les consignes de sauvegarde à appliquer en cas d'accident majeur. Il est à la disposition des habitants dans leur mairie.
Seize Plans de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) sont en vigueur dans le Nord, couvrant des sites sensibles à Dunkerque, Auby, Gravelines ou Haulchin, encadrant les constructions et usages autour de ces installations.