Les établissements publics de villes comme Pau ou Bayonne reçoivent des messages de prévention avant l’été, notamment sur les gestes à éviter en période de sécheresse et de vent.
En France, 9 feux sur 10 sont d’origine humaine : en cas de sécheresse, de canicule ou de vent fort, un mégot mal éteint jeté depuis une fenêtre de voiture ou en bord de route, une étincelle dans un champ ou un jardin peut suffire à dévaster des hectares de forêt et de végétation en quelques minutes seulement.
Dans le Pays basque, notamment près de Larrau, les pratiques ancestrales d’écobuage (feux pastoraux) sont strictement encadrées pour éviter qu’elles ne dégénèrent en incendies incontrôlés.
À Oloron-Sainte‑Marie, les documents départementaux recommandent d’entretenir une zone débroussaillée d’au moins cinquante mètres autour des maisons situées à proximité des espaces boisés.
À Abidos ou Pardies, les zones industrielles proches des forêts sont couvertes par un PPRCI permettant de limiter les risques de propagation en cas d’incendies technologiques ou naturels.
Lorsque la végétation est asséchée par manque de pluie, un départ de feu devient possible et peut se propager rapidement .
Dans les Pyrénées‑Atlantiques, environ 84 hectares brûlent chaque année en moyenne lors de feux de forêt, ce qui place le département parmi les plus touchés de Nouvelle‑Aquitaine.
Autour de Nay et Mauléon, des zones boisées sont classées à risque par le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies, imposant des obligations de débroussaillement aux riverains.