Une secousse puissante ou prolongée, un bruit sourd et inhabituel ou encore une chute rapide du niveau de la mer ou le retrait rapide de la mer sont des signes naturels avant coureurs de l’arrivée imminente de vagues de tsunami. Dans ce cas, évacuez rapidement les bords de mer sans attendre la diffusion d’une alerte officielle !
Le suivi de la menace tsunami dans les Pyrénées-Orientales est coordonné avec le centre national d’alerte (CENALT), qui assure la détection rapide de tout séisme susceptible de générer une onde marine anormale.
Les communes côtières comme Canet-en-Roussillon participent régulièrement à des exercices type « alerte tsunami » via le système FR-Alert pour tester la diffusion des messages et préparer les habitants aux comportements adaptés.
À Banyuls-sur-Mer, des affichages d’information rappelant les signes précurseurs d’un tsunami, comme une secousse prolongée ou un retrait soudain de la mer, sont intégrés aux dispositifs des plans communaux de sauvegarde.
À Argelès-sur-Mer, les plans communaux de sauvegarde incluent une fiche réflexe spécifique au tsunami, incitant à évacuer rapidement vers des zones surélevées dès l’apparition d’une secousse intense ou d’un retrait anormal de la mer.
Les séismes dont la magnitude dépasse 8,7 comme celui du Japon du 11 mars 2011 et celui de Sumatra du 26 décembre 2004 (Mw 9,2) induisent des tsunamis majeurs qui provoquent des inondations le long des côtes de tout le bassin océanique concerné.
À Collioure, les équipes municipales sont formées à organiser une évacuation efficace des plages et ports en appui aux règles du plan de sécurité civile élaboré à l’échelle communale.
La France continentale, notamment la côte atlantique, reste vulnérable à des tsunamis transatlantiques, comme celui de 1755 suite au séisme de Lisbonne.