Face au risque tsunami, les services départementaux sensibilisent le public local à reconnaître les signes d’alerte sans attendre un message officiel, comme recommandé dans les fiches de préparation d’urgence régionales.
L’amplitude du tsunami généré augmente avec la magnitude du séisme. A partir d’une magnitude 8, le séisme peut générer un tsunami potentiellement dévastateur au niveau d’une mer ou d’un bassin océanique.
À Collioure, les équipes municipales sont formées à organiser une évacuation efficace des plages et ports en appui aux règles du plan de sécurité civile élaboré à l’échelle communale.
Les communes côtières comme Canet-en-Roussillon participent régulièrement à des exercices type « alerte tsunami » via le système FR-Alert pour tester la diffusion des messages et préparer les habitants aux comportements adaptés.
Le suivi de la menace tsunami dans les Pyrénées-Orientales est coordonné avec le centre national d’alerte (CENALT), qui assure la détection rapide de tout séisme susceptible de générer une onde marine anormale.
La France continentale, notamment la côte atlantique, reste vulnérable à des tsunamis transatlantiques, comme celui de 1755 suite au séisme de Lisbonne.
Un tsunami est provoqué par un séisme sous marin ou côtier se produisant à faible profondeur (moins de 50 km de profondeur) et possédant une magnitude d’au moins 6,5.
À Argelès-sur-Mer, les plans communaux de sauvegarde incluent une fiche réflexe spécifique au tsunami, incitant à évacuer rapidement vers des zones surélevées dès l’apparition d’une secousse intense ou d’un retrait anormal de la mer.