La vallée de la Chimie de Feyzin et Saint‑Fons fait l’objet d’un Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) structurant l’urbanisme autour des sites Total, Rhône Gaz ou Arkema, afin d’éviter l’exposition des populations riveraines aux dangers potentiels.
Les effets thermiques sont liés à une combustion d’un produit inflammable ou à une explosion.
Le DDRM du Rhône recense ces établissements à risque et oriente les DICRIM municipaux dans des villes comme Lyon 7e (port Édouard‑Herriot), Feyzin, ou Genas, afin d’informer les habitants sur les dangers technologiques potentiels.
Un accident industriel majeur peut altérer l’outil économique d’une zone. Les entreprises, les réseaux d’eaux, téléphonique et électrique, les routes ou voies de chemin de fer voisines du lieu de l’accident peuvent être détruits ou gravement endommagés.
Dans les communes concernées, les habitants reçoivent toutes les cinq années une campagne PPI (Plan Particulier d’Intervention) financée par les industriels, qui explique la nature du risque, les consignes à suivre et les équipements disponibles.
En France, les activités susceptibles de provoquer un danger grave pour l’homme et l’environnement sont soumises à autorisation environnementale. C’est le cas des établissements Seveso.
Un accident industriel majeur peut avoir des répercussions importantes sur les écosystèmes. On peut assister à une destruction de la faune et de la flore, mais les conséquences d’un accident peuvent également avoir un impact sanitaire (pollution d’une nappe phréatique par exemple).
Les sites Seveso produisent ou stockent des substances pouvant être dangereuses pour l’homme et l’environnement. Ils sont soumis à une réglementation très encadrée qui vise à identifier et à prévenir les risques d’accident pour en limiter l’impact.