Le littoral de l’Arc Méditerranéen peut être confronté à des tsunamis provoqués par des séismes majeurs survenus au large des côtes françaises, italiennes et du Maghreb. Les plages, les ports et les zones urbanisées les plus proches de la mer peuvent alors être impactés.
Saint-Martin, comme les autres îles des Petites Antilles, est exposée au risque de tsunami lié aux séismes sous-marins dans la région.
L’amplitude du tsunami généré augmente avec la magnitude du séisme. A partir d’une magnitude 8, le séisme peut générer un tsunami potentiellement dévastateur au niveau d’une mer ou d’un bassin océanique.
Un tsunami est provoqué par un séisme sous marin ou côtier se produisant à faible profondeur (moins de 50 km de profondeur) et possédant une magnitude d’au moins 6,5.
Des exercices ponctuels ont été réalisés, notamment pendant CARIBE WAVE 2025, pour vérifier l’efficacité des chaînes d’alerte et mobiliser les secours et institutions locales.
Un fort séisme sous-marin peut générer un tsunami atteignant Saint-Martin en 1 à 2 heures. Ce temps de réaction réduit impose de connaître les itinéraires vers les zones en altitude.
Des signes naturels doivent alerter : secousse ressentie, grondement inhabituel ou retrait de la mer. Dans ce cas, il faut immédiatement se diriger vers les hauteurs.
La France continentale, notamment la côte atlantique, reste vulnérable à des tsunamis transatlantiques, comme celui de 1755 suite au séisme de Lisbonne.