Lors d’un accident nucléaire, la radioactivité diminue avec la distance et le temps. Les particules sont plus concentrées près de la source et se dispersent progressivement. Limiter l’exposition signifie s’éloigner rapidement tout en évitant les zones à risque, ou se confiner jusqu’à ce que les niveaux baissent. En général, les radiations les plus fortes surviennent dans les premières heures suivant l’incident.
Une trousse d’urgence adaptée peut faire la différence en cas d’incident nucléaire. Elle doit contenir : une radio à piles pour suivre les consignes, de l’eau potable, des aliments non périssables, une lampe de poche, des médicaments (iode stable si prescrit) et des vêtements de rechange. Ajoutez des masques pour limiter l’inhalation de particules et rangez le tout dans un endroit facilement accessible.
Le DICRIM de Dieppe ou des communes riveraines mentionne systématiquement le risque nucléaire lié aux sites de Paluel ou Penly, et détaille les réflexes à adopter en cas d’alerte radiologique.
Les municipalités proches des centrales, notamment à Dieppe, Petit‑Caux ou Fécamp, organisent régulièrement la diffusion de brochures explicatives, affichages publics et réunions locales pour sensibiliser les riverains au risque nucléaire.
Les panneaux signalant la radioactivité affichent un trèfle noir sur fond jaune. Ce symbole indique la présence de matériaux radioactifs ou de rayonnements ionisants. Familiarisez-vous avec ces signaux : ils peuvent apparaître sur des équipements, des emballages ou dans des zones restreintes. Respectez toujours les consignes d’interdiction et ne touchez jamais un objet portant ce symbole.
Les communes comme Paluel, Petit‑Caux ou celles situées dans le rayon de 20 km autour des centrales reçoivent des campagnes d’information et des colis de comprimés d’iode distribués régulièrement aux foyers concernés.
Le périmètre du Plan Particulier d’Intervention (PPI) autour de la centrale de Paluel couvre environ 104 communes, de Fécamp à Saint‑Aubin‑sur‑Mer, mobilisant près de 68 000 habitants pour des mesures de préparation adaptées.
Les exercices de sécurité civile autour de Paluel ou Penly mobilisent les communes concernées, simulant des évacuations et communications d’alerte, pour tester la culture du risque nucléaire au sein de la population locale.