Le plan départemental de protection des forêts contre l’incendie (PDPFCI) mis à jour en 2017 recense des zones où le débroussaillement est obligatoire autour des habitations et abords immédiats des massifs exposés.
Lorsque la végétation est asséchée par manque de pluie, un départ de feu devient possible et peut se propager rapidement .
Un simple geste peut détruire des habitations, des entreprises et des campings, menacer des vies humaines, avoir de graves conséquences sur la nature et tuer des animaux.
La commune de Durfort est censée respecter l’obligation légale de débroussaillement dans un périmètre de 200 m autour des bois, une mesure imposée dans les zones de PPR de type aléa fort ou très fort en matière d’incendie.
Dans les massifs de la Montagne Noire et des Monts de Lacaune, situés notamment près de Mazamet et Lacaune, le risque de feu de végétation est identifié comme significatif, avec des zones classées selon un aléa fort nécessitant des mesures de prévention.
Le guide départemental de défense contre les feux de forêt indique que les zones les plus sensibles se situent dans les massifs du Ségala, de la Montagne Noire et des Monts de Lacaune, où des relevés historiques justifient la vigilance.
En France, 9 feux sur 10 sont d’origine humaine : en cas de sécheresse, de canicule ou de vent fort, un mégot mal éteint jeté depuis une fenêtre de voiture ou en bord de route, une étincelle dans un champ ou un jardin peut suffire à dévaster des hectares de forêt et de végétation en quelques minutes seulement.
Dans la commune de Cabanès, le service local souligne que le débroussaillement aux abords des maisons est considéré comme une protection essentielle en absence de plan formalisé contre les feux de forêt.